Le joueur de l'USM Harrach, Bilel Naili, a été 5suspendu de toutes compétitions pour quatre ans fermes avec une amende de 200.000 DA (20 millions de centimes), après avoir été contrôlé positif au dopage. Selon les résultats des analyses effectuées au niveau d'un laboratoire agréé à Lausanne (Suisse), Naili a consommé de la cocaïne. Il est vrai que le joueur clame son innocence en affirmant que c'est un autre joueur qui a été contrôlé à sa place, mais cette affaire demeure mystérieuse. Au moment où le président de la commission antidopage à la FAF, Dr Djamel Eddine Damardji, affirme que les allégations de Naili sont «infondées» tout en prenant la défense des médecins de la FAF qui ont été chargés de récupérer les échantillons d'urine du joueur, les dirigeants, à leur tête le président ainsi que le médecin de l'USM Harrach, observent un silence mystérieux. Ils n'ont pas défendu leur joueur, lequel affirme qu'il se dirigera à Lausanne pour effectuer un autre contrôle et prouver qu'il a été injustement suspendu car «les échantillons d'urine analysés appartiennent à un autre joueur». Il reste à savoir si Naili ira jusqu'au bout de ses convictions et se déplacera à Lausanne afin de prouver qu'il ne s'agit pas de ses échantillons. Naili est le 3e joueur à être suspendu cette saison pour dopage, après le gardien de but de l'US Biskra, Walid Gaha, contrôlé positif en décembre 2018 et suspendu pour six mois dont trois mois avec sursis, ainsi que le milieu de terrain du MC Alger, Hichem Cherif El-Ouzzani, contrôlé positif (cocaïne) et suspendu quatre ans fermes de toutes compétitions ou activités sportives à compter du 30 janvier 2019. Selon Dr Damardji, 56 échantillons de joueurs issus des championnats des Ligues 1 et 2 ont été envoyés au laboratoire de Lausanne pour analyses. En ce sens, il risque d'y avoir des contrôles positifs quand on sait qu'en plus des produits dopants, plusieurs footballeurs algériens n'ont pas d'hygiène de vie et s'adonnent à des interdits, comme la cocaïne, ce qui est grave et scandaleux ! Les footballeurs algériens qui sont royalement payés grâce à l'argent du contribuable, consomment des stupéfiants. Les walis et les entreprises publiques nationales financent les clubs dont les présidents assurent des salaires astronomiques aux joueurs, lesquels consomment à volonté de la cocaïne et d'autres substances interdites sans que le ministère de la Jeunesse et des Sports ainsi que la justice ne réagissent.