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Entre accusations et démentis: Que s'est-il passé au tunnel des facultés à Alger ?
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 14 - 04 - 2019

La Direction générale de la Sûreté nationale a démenti, avant-hier soir, «l'utilisation par les services de la police du gaz lacrymogène à l'intérieur du tunnel des facultés à Alger-centre» pendant le 8ème vendredi de manifestation contre le système en place.
Elle répond ainsi aux accusations formulées par la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (LADDH) à son encontre.
Dans un communiqué rendu public dans la soirée de vendredi, la DGSN a précisé que « La formation des policiers et leur professionnalisme reconnu leur permettent de bien maîtriser les moyens légaux pour maintenir l'ordre public. Ils n'ont pas utilisé et ils n'utiliseront jamais le gaz lacrymogène dans de pareils espaces confinés ».
Pourtant, ce gaz a bien été lancé au sein du tunnel des facultés d'Alger, selon des témoins sur place qui étaient au second rang et qui ont pu se frayer un chemin parmi la foule, pour fuir. Et selon des vidéos qui ont été massivement relayées sur les réseaux sociaux, on voit des personnes âgées et des enfants secourus en premier lieu par les secouristes bénévoles qui étaient sur place, avant l'arrivée des éléments de la Protection civile.
D'où provenaient les tirs alors et qui sont les lanceurs de gaz lacrymogènes ? Notons que cet acte a suscité de vives critiques de la part des manifestants sur place qui ont dénoncé une «provocation ». Les internautes se sont indignés, sur les réseaux sociaux, contre ce genre de pratiques en accusant le gouvernement d'être derrière ces agissements. D'autres ont appelé à l'ouverture d'une enquête sur ces dépassements et l'identification de leur auteur, étant donné que les services de la police ont nié catégoriquement avoir utilisé du gaz lacrymogènes dans le tunnel.
Le chef du parti RCD, Mohcine Belabbas, a dénoncé, sur sa page Facebook, celui «qui a ordonné d'utiliser du gaz lacrymogène contre des manifestants» en dénonçant «un atteinte contre des manifestants pacifiques». Et d'exiger «celui qui a ordonné d'utiliser du gaz lacrymogène contre des manifestants à l'intérieur du tunnel des facultés doit répondre devant la justice».
Par ailleurs, les services de la police n'ont pas répondu aux «informations» faisant état de l'utilisation de balles en caoutchouc et sur l'usage de canons à eau à Didouche Mourad, bien avant les attaques de délinquants contre la police. Faut-il rappeler que ce genre d'incidents est souvent orchestré par des délinquants à la fin de chaque manifestation, d'habitude après le départ des manifestants. D'où la nécessité de trouver une gestion préventive à ce genre d'incidents répétés et prévisibles.
83 policiers blessés et 180 personnes arrêtées
Selon un communiqué de la direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), pas moins de 83 policiers ont été blessés dont 4 sont dans en état grave, à la fin de la manifestation de ce 8ème vendredi, à Alger, au niveau du boulevard Mohammed V et la rue Didouche Mourad. Selon la police, ces derniers ont été victimes d'attaques à coups de pierres et objets tranchants par des délinquants. Les services de la police ont également fait état de dégâts matériels, précisant que des véhicules de la Sûreté nationale ont été complètement saccagés par des jets de pierres lancés par des casseurs. Les policiers ont procédé à «l'interpellation de 180 personnes impliquées dans des actes de vandalisme et les attaques ciblant les policiers».
Les services de la police ont également précisé que les enquêtes se poursuivent pour identifier les auteurs de troubles, en exploitant bien évidement les photos prises par les éléments des services de sécurité et les vidéos enregistrées, et ce, pour traduire toutes les personnes impliquées devant les tribunaux.
Les étrangers et les groupes terroristes
Dans un communiqué, publié ce vendredi, les services de la sûreté nationale, ont fait état de la présence « d'étrangers venus pour attiser les tensions et pousser les jeunes Agériens à recourir à des formes d'expression radicales durant les marches populaires que connait le pays depuis le 22 février dernier». Et d'affirmer qu'ils ont été interpellés par la police. Les services de la police ont même affirmé que certains parmi ces étrangers ont été arrêtés «en possession d'équipements sensibles, de substances psychotropes à effet hallucinogène, en quantités importantes et qui agissaient en réseaux et sur des points ciblés».
Dans le même communiqué, les services de la police ont fait état de l'arrestation d'un groupe de terroristes qui planifiaient de commettre des exactions contre les citoyens et qu'ils étaient fortement pourvus en armes et en munitions.
La DGSN précise que les investigations entreprises ont permis d'établir que «certaines armes détenues par ces criminels ont servi pour des assassinats perpétrés contre des membres des services de sécurité durant la décennie noire».


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