Dans l'objectif de permettre aux citoyens de s'approvisionner en produits alimentaires, lors du mois de Ramadhan prochain, à des prix à la portée de toutes les bourses, l'Union de wilaya de l'UGTA de Constantine a donné son accord pour céder son siège « la Maison du syndicat Benhamouda », à l'effet d'en faire un marché de proximité durant ce mois sacré. Selon le 1er responsable du syndicat local, Benasaha Zohier, « à l'instar des ces dernières années, nous avons consenti à ce que notre siège, situé en plein centre-ville, soit transformé tout le long du mois de piété, en un espace de commerce pour l'approvisionnement des citoyens à des prix raisonnables». Et d'indiquer, comme à l'accoutumée une partie de la rue Chitour' faisant face au siège sera, ainsi, aménagée en des stands de fruits et légumes de saison et autres. Tandis que les deux étages de la bâtisse seront réservés aux viandes blanches et rouges et aux produits de large consommation : huile, café, sucre, lentilles, semoule, etc., mais aussi aux produits laitiers : fromage, yaourt et autres crèmes. Et d'affirmer, que cela sera le seul site de marché de proximité qui sera opérationnel à Constantine et ce, en l'absence d'espaces susceptibles d'être aménagés et destinés à abriter pareille activité. Et fera savoir, dans ce sillage, que des espaces analogues, dans le sens de marchés achalandés de produits alimentaires pendant le mois du Ramadhan, seront également ouverts dans la commune de Hamma Bouziane et de la nouvelle ville Ali Mendjeli. Toujours dans ce cadre et pour sa part, le directeur du Commerce de la wilaya par intérim, Azzouz Goumida, fera état que ses services s'attèlent actuellement, en coordination avec les daïras et les APC de la wilaya, à déterminer à leur niveau les espaces destinés à accueillir ce genre de commerce. Sachant qu'il leur est fait obligation d'ouvrir une semaine avant le début dudit mois de carême. Par ailleurs et dans le même ordre de préoccupations, les services de sa direction s'attèlent aussi à aménager et réhabiliter certains des anciens marchés de proximité, dans le but d'y attirer les marchands informels, mais qui n'ont pas encore été exploités jusqu'à maintenant. « Pour ce qui nous concerne, affirme-t-il, nous avons commencé à prendre contact avec les offices publics, à savoir ceux des viandes, des produits alimentaires de large consommation, à l'effet d'éliminer les intermédiaires et de faire en sorte que les marchandises arrivent au consommateur, sans transiter par eux et à des prix à la portée de toutes les bourses ».