Le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Belkacem Zeghmati a mis en avant, hier à Alger, l'engagement des institutions de l'Etat à protéger les élections «conformément à la Constitution et à la Loi» afin de garantir la transparence et la régularité de la prochaine présidentielle qui revêt une importance capitale. La protection du droit de vote est «un engagement dévolu aux institutions de l'Etat qui œuvreront à sa préservation, conformément à la Constitution et à la Loi, dans la sérénité et le calme, à même de garantir la transparence et la régularité», a souligné le ministre qui s'exprimait à l'ouverture des travaux d'un séminaire organisé par le Conseil constitutionnel sur le mécanisme de l'exception d'inconstitutionnalité. Rappelant que le processus électoral est l'un des instruments permettant au peuple, source de tout pouvoir, de choisir le président de la République, M. Zeghmati a salué tous ceux qui «ont saisi l'importance des prochaines élections dans la préservation du pays des méandres de la dispersion et de la fausse appréciation». La prochaine élection constitue le prolongement de la démarche du hirak populaire, selon M. Zeghmati. «Si notre peuple exerce depuis plusieurs mois (...) son droit de manifester pacifiquement, un droit arraché grâce à sa foi en un avenir meilleur pour l'Algérie et à son civisme qui a suscité l'admiration du monde, le prolongement de sa démarche le place devant une étape décisive pour son présent et son avenir», faisant allusion à la présidentielle du 12 décembre prochain. Exprimant son optimisme quant à la prochaine étape, le Garde des sceaux s'est dit convaincu que «la puissance d'une quelconque société se mesure par sa reconnaissance des dispositions du texte suprême qui est la Constitution, une conviction qu'il tire, a-t-il dit, «du haut sens du civisme et d'une vigilance inflexible'' relevé, depuis des mois, auprès des jeunes et de toutes les franges de la société. Evoquant la prochaine élection qui s'inscrit dans le cadre des «droits élémentaires», à l'instar du droit à la liberté, au rassemblement pacifique et au procès équitable, le ministre a mis en exergue le combat de l'actuelle génération pour la consécration d'un droit qui n'est pas des moindres, à savoir le droit à l'égalité.