Les opérations de rapatriement du Subsahariens en situation irrégulière se poursuit. En effet 158 personnes, de différentes nationalités, ont été rapatriées, en fin de semaine, vers les frontières algérienne, en prévision de leur retour dans leurs pays d'origine. Cette action a nécessité la coordination entre les Services de la wilaya, la Protection civile, la Sûreté nationale, la Gendarmerie nationale, le Croissant-Rouge algérien, les directions de l'Action sociale et de la Santé ainsi que les Services de la commune. Il s'agit de 112 hommes, 8 femmes 38 enfants, selon la Protection civile. Ces derniers ont été regroupés au Centre de transit de Bir El Djir, avant leur transfert. Cinq bus confortables ont été réservés, à cet effet, pour des ressortissants nigériens jusqu'aux aux frontières où ils seront rapatriés vers leur pays d'origine. En 2014, le gouvernement nigérien avait formulé une demande pour le rapatriement de ses ressortissants, se trouvant en Algérie, de manière irrégulière. Une trentaine d'opérations de ramassage ont été effectuées, à Oran. Ces opérations ont permis le rapatriement de près de 6.000 Subsahariens. L'Algérie avait pris une série de mesures pour le rapatriement de ces ressortissants nigériens, dans les meilleures conditions, jusqu'à ce qu'ils regagnent leurs villages et leurs maisons. Toutefois en dépit des opérations de rapatriement les migrants subsahariens se réinstallent dans les rues d'Oran. Des familles avec enfants sont aperçues quotidiennement, au centre-ville, Maraval, Yaghmouracen, Mdina Jdida ...notamment à mendier pour trouver de quoi se nourrir.