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A La Paz, un scénario à l'identique de celui adopté contre Maduro
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 27 - 10 - 2019

En Amérique latine, la contre-révolution néolibérale orchestrée à partir de Washington est venue à bout et pas de façon uniquement démocratique de presque tous les régimes qui ont suivi une autre voie que celle de la dépendance aux milieux de la finance internationale et des multinationales prédatrices. En continuant à tenir tête à cette offensive néolibérale, celui de Bolivie que préside Evo Morales est dans le collimateur de ses adversaires. Pour le déstabiliser, ils ont mis en marche contre lui le même scénario que celui qu'ils ont suivi au Venezuela en vue de faire tomber Nicolas Maduro.
Comme au Venezuela, la contre-révolution s'est mise en branle en prétextant que le scrutin présidentiel qui vient de se dérouler est entaché par la fraude et que par conséquent la victoire du président sortant proclamée par l'autorité électorale de Bolivie est nulle et non avenue. Suite à quoi le candidat de cette contre-révolution le centriste Carlos Mesa a proclamé qu'il ne reconnaît pas le résultat du scrutin et a appelé ses partisans à descendre dans la rue pour protester contre la fraude électorale.
La version de la fraude électorale repose sur les assertions des seuls observateurs de l'Organisation des Etats américains (OEA) dont l'écrasante majorité des pays membres sont alignés sur le chef d'orchestre nord-américain de la contre-révolution néolibérale qui submerge l'Amérique latine. Peu importe que leurs assertions relèvent du parti pris anti-Morales, elles permettent aux adversaires de celui-ci d'entreprendre la séquence suivante du scénario: la reconnaissance par les Etats «démocratiques» du droit de leur candidat à se proclamer président «légitime» de Bolivie et le boycott de Morales et de son régime.
Tout comme Maduro au Venezuela, Evo Morales dispose d'une base sociale qui lui permet de faire face à la conjuration dont les jalons se sont mis en place. Cela va se vérifier à l'occasion des rassemblements de soutien que vont organiser son parti et les organisations syndicales en vue de déjouer cette conjuration. Les médias occidentaux «mainstream» pourtant si prompts à s'en prendre à Evo Morales n'ont pourtant pas relayé d'une manière tapageuse l'accusation de fraude dont l'accablent son rival et ses partisans, et s'ils continuent à faire état du mouvement de protestation en Bolivie contre le résultat du scrutin, ils ont parfaitement intégré le fait que le président bolivien bénéficie d'un soutien populaire qui va se démontrer spectaculairement. Mais cette réalité n'est pas pour dissuader les tenants de la contre-révolution à poursuivre leur plan de déstabilisation de la Bolivie quitte à pousser leurs partisans à instaurer un climat de violence et d'anarchie dans le pays et ainsi provoquer la confrontation avec le camp des partisans de Morales pour présenter celui-ci comme un «dictateur» qui asservit les Boliviens.
En ces temps où des peuples se soulèvent spontanément et avec raison contre leurs dirigeants faillis et corrompus, il faut éviter d'amalgamer le cas de ce qui se passe en Bolivie avec ce qui se passe dans les pays de ces peuples. Morales a un bilan qui le prémunit de la colère de son peuple. Tous les observateurs objectifs l'attestent.


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