En prévision de la saison hivernale, une opération de recensement et d'identification des points noirs occasionnés par les intempéries a été lancée par les services de la Société de l'eau et de l'assainissement d'Oran (SEOR). Ainsi et lors d'une réunion consacrée, mercredi dernier, aux travaux de réfection des nids-de-poule et à la réhabilitation des réseaux d'évacuation des eaux pluviales, le wali d'Oran s'est enquis de la situation de sorte qu'une évaluation de l'opération de recensement a été faite en présence des cadres du secteur. Les services de la SEOR ont recensé plus de 20 points noirs répartis à travers plusieurs quartiers et cités de la ville, ce qui traduit l'urgence de prendre en charge leur éradication. Selon la cellule de la communication de la wilaya, on saura que le wali d'Oran a instruit les services concernés à entamer l'opération de réfection de tous les réseaux d'évacuation des eaux pluviales et à l'éradication de ces points noirs. En effet, à chaque averse, Oran se transforme en un véritable bourbier. Les fortes pluies qui s'abattent sur la région ne sont jamais sans conséquences notamment sur le trafic routier. Des perturbations sont constatées à El Barki, à Sidi Chahmi et Es-Sénia et également au niveau des grands axes routiers dont la RN11 reliant Oran à Mostaganem, le 2ème boulevard périphérique. Les carrefours ne sont pas épargnés par les stagnations des eaux pluviales, un véritable calvaire que revivent les Oranais à chaque averse. Le dénivellement de certains tronçons facilite en effet la stagnation des eaux, ce qui constitue un véritable point noir pour la circulation et isole également plusieurs quartiers. Les routes sont aussi submergées à Hassi Ameur, au rond-point Emir Abdelkader à Es-Sénia, à Boufatis, à Benfréha et à Aïn El-Beïda. Les habitants gardent toujours en mémoire l'inondation d'une grande partie de Sidi Chahmi, il y a quelques années. Dans ce cadre et pour une meilleure protection des zones à risques, un schéma directeur contre les inondations a été élaboré. Celui-ci vise à identifier les zones à risques et les mesures à prendre. Pour rappel, trois zones inondables se trouvant dans les communes d'Oued Tlélat, El Mouhgoun et Bir El Djir, entre autres, ont été identifiées par la protection civile. Les mêmes services indiquent que le risque des inondations est dû au facteur humain, surtout lorsqu'il s'agit des constructions érigées aux abords des oueds et à l'obstruction de leurs lits, ce qui provoque le débordement des eaux et, par la suite, des inondations.