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Une industrie sous sérum, pour quoi faire ?!
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 04 - 02 - 2020

Est-ce le retour au vieux temps où l'on puisait dans les caisses du Trésor public pour venir en aide aux entreprises publiques en difficultés financières ? Cela en a tout l'air. En butte à des problèmes d'ordre financier, dus à la décision du gouvernement de suspendre les importations des kits SKD-CKD, selon les arguments avancés ici et là, ainsi qu'une pression sociale qui faisait planer des pertes de milliers d'emplois directs et indirects, les plus hautes autorités, à savoir la présidence de la République et le Premier ministère, ainsi que le ministère de l'Industrie et des Mines, ont consenti un premier crédit de 110 milliard de centimes au profit de l'Entreprise nationale des industries électroménagères (ENIEM) de Tizi Ouzou, afin de lui permettre de relancer ses activités en situation d'arrêt technique depuis le 2 février.
Une bouffée d'oxygène, certes, mais qui risque de faire usage d'un sérum qu'on devrait encore renouveler pour remettre sur pied le malade. Il ne s'agit pas d'affabulation ou d'un quelconque sentiment inhumain envers la mise sur le carreau de milliers de travailleurs qui perdraient leur emploi si on n'apportait pas un soutien financier urgent à cette entreprise, car il faut se rafraîchir la mémoire et se rappeler qu'il y a un précédent du genre et qui n'a, hélas, donné aucun résultat probant, puisqu'on est toujours revenu au point zéro, et moins. Pour mémoire, dans les années 2008-2010, et bien avant, l'Etat a fourni une assistance financière à près de 250 entreprises arrivées au stade de cessation de paiement, dont l'Eniem, et pour quels résultats ? Rien de sérieux.
D'après les informations qui circulent à ce propos, en sus de ce crédit de 110 milliards de centimes, il y en a un autre qui avoisine les 120 milliards de centimes et qui sera débloqué dans les prochains jours, et le tout devrait permettre à l'Eniem de tenir bon tout juste six mois, selon ses cadres. Et après ? Si l'entreprise s'engage à rembourser ses dettes, avec les intérêts de la banque, il n'y a aucun mal. Mais si après six mois on revient encore à la case départ, là, on ferait dans le gaspillage des deniers publics. La règle économique doit être dissociée du volet social si on veut se défaire de l'assistanat qui couve des entreprises perdantes, qui dévorent leurs budgets sans rien apporter à la communauté. On aurait été mieux avisé d'aller dans le fond pour traiter radicalement les véritables problèmes de cette entreprise, ou d'autres encore, qui présenteraient les mêmes symptômes.
Pourquoi ces entreprises qu'on arbore comme « fleuron de l'industrie nationale » n'ont malheureusement fait que saigner le Trésor public ? Il y a quelque chose qui cloche. Et puis, pour être juste et équitable, si l'Etat éprouvait un sentiment de culpabilité dans cette situation de blocage de l'activité professionnelle et qu'il se sent un devoir d'intervenir pour corriger sa politique, il se doit de le faire également pour redresser le bateau dans le secteur privé de l'électroménager et l'électronique, où les entreprises sont également à l'asphyxie à cause, avance-t-on, des problèmes d'approvisionnement en matière première (les collections CKD/SKD pour le montage d'appareils électroménagers). Loin des présumées implications des propriétaires de ces entreprises dans des affaires scandaleuses, il y a des milliers de pères de familles, injustement emportés dans la tourmente de leurs patrons, qui se sont retrouvés brutalement confrontés aux affres du chômage.


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