Dix sept lignes de transport desservant de nouveaux pôles d'habitat, exploités par l'entreprise des transports urbains de la wilaya d'Oran -ETO- sont depuis aujourd'hui à l'arrêt à cause de l'expiration, hier samedi, du contrat d'affrètement d'une centaine de bus par l'entreprise ETO. Il s'agit d'une centaine de bus qui desservent les localités de Misserghine, El-Braya, Chteibo, la cité AADL, les grands programmes d'habitat de Belgaïd et le nouveau pôle urbain Ahmed Zabana de Misserghine. Une situation qui risque d'avoir ses conséquences sur le quotidien de centainesn voire des milliers de familles, principalement des nouveaux relogés dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire et l'éradication du vieux bâti. Outre ce déficit en transport suburbain, quelque 340 receveurs de l'entreprise ETO et 220 chauffeurs appartenant au groupe Tahkout seront également en chômagen ont indiqué, hier, des sources bien informées. Contacté à ce sujet, le directeur général d'ETO a précisé que le contrat pour l'affrètement d'une centaine de bus a expiré hier samedi et 17 lignes sont sans transport au grand dam des usagers, notamment les étudiants, les fonctionnaires qui seront confrontés à partir d'aujourd'hui à d'énormes difficultés après le retrait de ces bus de la circulation. La situation a été déjà exposée au wali d'Oran et également aux responsables centraux. A l'heure actuelle, rien n'a filtré quant aux mesures prises pour remédier à cette «crise» et dont les conséquences se feront sans doute sentir, compte tenu des conséquences qu'elle va engendrer. Ceci intervient au moment où un projet de partenariat entre l'entreprise des transports urbains ETO et l'Union nationale des transporteurs algériens -UNAT- de la wilaya d'Oran a été élaboré et adressé aux responsables centraux. Il consiste à mettre sous l'autorité de l'ETO les 65 autobus privés de la ligne B, ce qui permettra de bénéficier de l'expérience de l'ETO en matière d'organisation, de contrôle et de régulation de temps. Celle-ci aura en charge tout le volet gestion, contrôle et aussi régulation du temps de sorte que les salaires seront versés de manière équitable entre les différents opérateurs, ce qui mettra un terme à la concurrence déloyale. Grâce aux nouveaux mécanismes induits par ce partenariat, la mise en place d'un tel projet demeure plus que jamais indispensable selon l'UNAT, pour une ville à l'image d'Oran qui s'apprête à accueillir les Jeux méditerranéens de 2021.Tout en axant sur l'importance et l'impact de ce partenariat qui une fois validé par les autorités centrales sera généralisé à d'autres lignes et à d'autres villes, des sources bien informées ont précisé hier que ce projet est le seul à pouvoir résoudre de manière définitive les problèmes engendrées par cette fin de contrat.