Trois anciens présidents du MCO, Youcef Djebbari, Larbi Abdelilah et Belhadj Ahmed ainsi que Cherif El-Ouazzani, l'actuel DG, sont convoqués demain chez l'expert chargé de l'audit effectué suite à une plainte déposée par Tayeb Mehiaoui, le président du CSA / MCO. Notre source affirme que cet audit concerne la gestion financière depuis 2012 à décembre 2019. «Pourquoi n'a-t-on pas demandé un audit depuis 2010, date de l'instauration du professionnalisme ?», s'est demandé un dirigeant. Peut-on dire que les choses sérieuses ont commencé au Mouloudia d'Oran et que les masques vont tomber ? Rien n'est sûr dans la mesure où l'affaire n'a pas encore atterri sur le bureau de la justice. Selon une source bien informée, Cherif El Ouazani a été destinataire d'une convocation émanant du cabinet de l'expert, chargé de l'audit, comme tous les autres trois anciens présidents. Selon notre source, l'enquête est encore au stade préliminaire et que Larbi Abdelillah et Baba n'ont pas reçu de convocation à l'heure où nous mettons sous presse cet article. Voilà une affaire qui porte d'énormes préjudices au MCO qui vit actuellement une crise financière sans précédent avec des joueurs qui attendant leurs salaires depuis six mois. Ce qui est certain, cet audit va mettre de la lumière sur l'identité réelle de l'actionnaire majoritaire de la SPPA / MCO pour mettre fin à un conflit qui n'a que trop duré. Est-il concevable que le MCO persiste à payer encore, par voie de justice, des dettes qui datent de plus de quinze ans ? C'est la résultante d'une gestion anarchique et l'absence de tout contrôle et surtout de bilans ainsi que des passations de consignes qui n'ont jamais eu lieu. «Comment peut-on vendre des actions sans ouvrir le capital de la société et sans la tenue de l'AG ?», nous a affirmé un dirigeant. En somme, il y a un conflit d'intérêts et un règlement de comptes entre tous ceux qui se sont relayés au pouvoir du MCO. A en croire certaines informations, on parle d'un blocage pour la venue d'Hyproc. Les solutions existent pour remettre ce mythique club sur orbite. Ceux qui sont derrière cette situation devront faire leur examen de conscience. Certaines informations parlent d'une éventualité du retour de Tayeb Mehiaoui à la tête de la SSPA / MCO, ce que les supporters rejettent catégoriquement tout en exigeant un changement radical. Pour Tayeb Mehiaoui, le CSA est le fondateur de la SSPA et c'est donc le principal associé. Dans l'attente de la venue d'une société, probablement Hyproc, dont les responsables «sont prêts à investir au Mouloudia d'Oran», nous a-t-on dit, c'est l'indécision et le doute qui planent sur l'avenir du MCO. Tout cela se passe devant le silence inexplicable des autorités locales, qui tardent à intervenir. Etonnant, n'est-ce pas ? Surtout que la JSMS, le WAT, l'USMAn et bien d'autres clubs jouissent d'une meilleure prise en charge des autorités locales de leurs régions. On se demande également sur les raisons qui bloquent la venue d'une société étant donné que de nombreux clubs ont bénéficié de ce privilège sans avoir déposé au préalable de bilans. Aujourd'hui, il est impératif d'intervenir pour inciter les actionnaires à tenir l'AG car ce sont eux les premiers responsables de ce marasme et de cette situation conflictuelle qui ont pris en otage le club. C'est ce qui arrive quand on ignore l'histoire des Freha, Hadefi, Mehdi, Bediar, Bessol, Lahouari Chaïla, Kacem Elimam, et autres qui ont créé le Mouloudia d'Oran lors d'un jour sacré du Mawlid Ennaboui. Ne dit-on pas que : personne ne peut étouffer la vérité. Nul ne peut éternellement falsifier l'histoire ?