Le récent imbroglio né de la fameuse circulaire du MJS (n° 264/2020) datée du 8 juin 2020, dont certains ont voulu tailler sur mesure pour la Fédération algérienne de football (FAF), a fait réagir l'un des membres de la glorieuse équipe du Front de libération nationale (FLN), Mohamed Maouche, qui a dénoncé l'attitude dénigreuse de « certaines personnes en dehors de la FAF, qui tentent de faire croire que nous avons été éjectés de l'AG. Ces individus jouent sur le côté émotionnel et tentent de semer la zizanie en trompant l'opinion sportive, c'est malveillant », a-t-il déclaré dans un entretien accordé à nos confères du journal Botola. C'est dire que même la glorieuse équipe du FLN n'a pas échappé à la campagne de déstabilisation menée contre la FAF et son président Zetchi Kheireddine qui, à travers le projet de mise en conformité des statuts, entend barrer la route aux anciens réflexes, ce qui a sérieusement déranger certains cercles bien connus, au point où ils se sont attaqués à l'un des symboles de la révolution algérienne. Mohamed Maouche (84 ans), qui est également membre du Bureau fédéral de la FAF, n'est pas allé par quatre chemins : « J'ai lu l'avant-projet des statuts et je l'ai à la maison, donc je ne peux pas dire que l'équipe du FLN n'est plus membre de l'AG de la FAF. Le Bureau fédéral dont je fais partie a tenu plusieurs réunions, sur ce sujet et parfois avec des experts de la FIFA. Nous sommes huit survivants et trois ont le droit de vote. Je l'ai dit et je le répète: personne ne peut nous écarter de l'AG et si cela avait été fait, j'aurais alerté les hautes autorités du pays plus que jamais décidées à ce que l'on ne touche plus aux symboles nationaux », a ajouté l'ancien international, avant de lancer un message d'apaisement : « Les réformes que les membres du FLN ont approuvées doivent continuer. C'est là, la seule planche de salut pour notre football qui a un retard énorme vis-à-vis du football européen », a conclu Mohamed Maouche. Pour rappel, la FAF avait publié jeudi dernier un communiqué dans lequel elle a démenti non seulement ce genre de fabulation, mais a condamné cette attitude, qui consiste à porter atteinte aux symboles de la nation.