Celui-là guérit le plus sûrement, à qui l'on fait davantage confiance. (Hippocrate) L'histoire est racontée dans le livre de L'Homme Médicament ou, Guérir, c'est aussi dans la Tête de Mary Borrel et Ronald Mary, en 1989 : « Une maternité de la région parisienne. Un matin d'hiver comme les autres. Une femme d'origine malienne est en salle de travail. Elle est hospitalisée depuis deux jours. Toute l'équipe soignante, médecins, sages-femmes, s'affaire autour d'elle : la date prévue pour l'accouchement est dépassée depuis trois jours et les contractions sont toujours insuffisantes. Ce matin, le médecin a décidé de déclencher artificiellement le travail. La femme a d'abord refusé : ces techniques lui paraissent trop factices. Dans son pays, on laisse faire la nature. Mais elle est si loin de son pays... Elle pense à son premier enfant qui est né « là-bas ». C'était si différent : les femmes autour d'elle, les gris-gris à son cou, les hommes et les enfants qui attendaient dehors... Elle avait eu mal, bien sûr, mais les femmes qui lui parlaient sans arrêt, lui expliquaient... Elle avait pu marcher, bouger, s'accroupir comme elle le voulait. Comme elle le sentait. Comme son corps le lui dictait. Quelqu'un entre dans la pièce et la ramène à la réalité. C'est le médecin. « Toujours rien ? Il faut placer une perf, sinon il risque d'y avoir des dégâts ! » Elle pense au bébé et dit oui doucement de la tête. L'infirmière cherche les veines de son poignet... Le liquide, une hormone artificielle destinée à provoquer des contractions, s'écoule goutte à goutte. Elle ne sent rien. Elle somnole. Trois heures plus tard, il ne s'est toujours rien passé. Les sages-femmes sont désemparées. L'inquiétude plane. Lorsque le mari arrive, la femme est soulagée... Sans un mot, il lui adresse un petit signe de la main et disparaît. Lorsque le médecin le voit revenir, quelques heures plus tard, il tient un petit flocon rempli d'un liquide noirâtre. Il faut faire boire ça à ma femme. Le médecin grimace : la potion n'a pas l'air très ragoûtante. Il n'est pas de ses habitudes de céder à ce genre de pratiques. Mais le cas est si inhabituel. Avant de prendre une décision, il lui faut savoir ce que contient le flacon. Le mari explique : il est allé voir le marabout, qui a écrit sur un tableau noir des versets du Coran. Allah doit réussir là où la médecine a failli. Il a ensuite essuyé le tableau avec une éponge humide, qu'il a pressée pour en recueillir le précieux liquide. Si sa femme boit ça, elle accouchera rapidement, c'est certain. La décision est difficile à prendre et l'équipe soignante se réunit... pourquoi ne pas essayer ? Un peu d'eau crayeuse ne peut faire grand mal... Deux heures plus tard, un beau bébé de trois kilos et demi est né ». Quand nos vieux évoquaient avec nostalgie le pouvoir des voyantes, des guérisseurs, des sorcières, des taleb, on se moquait d'eux. On les prenait vraiment pour des bougnouls, des attardés que n'importe quel charlatan peut facilement leur faire les poches et aspirer la cervelle. Pourtant le marabout n'a rien fait d'extraordinaire, il a utilisé un placebo. Le placebo en latin : « je plairai ». Il s'adresse au malade non à la maladie et ça marche si la confiance y est. Dans les années 50 beaucoup d'études ont été faites sur l'effet placebo. De nos jours, c'est un tabou ou une routine puisque même BigPharman joue au marabout masqué et sournois. Elle l'utilise en nocebo (je nuirai) avec l'inévitable liste des effets secondaires du produit. Par contre, elle utilise le placebo pur pour les essais cliniques. Il ne faut pas approfondir, personne n'y comprend rien y compris les Prix Nobel. Mais ça booste les milliards et les maladies. Platon disait : «Le mensonge n'est utile aux hommes qu'à titre de thérapeutique». Or s'il y a guérison, est-ce vraiment un mensonge ? Dans le cas contraire, le plus courant, passez il n'y a rien à voir. Le système est fermé sauf pour les initiés. Forcément, il y a anguille sous roche. Notamment quand on ne peut trouver de spécimen en bonne santé que chez les sauvages ou les complotistes qui se méfient de tout. Signalons que ceux qui fabriquent notre nourriture, fabriquent les armes, les médicaments et les vaccins. Et nos esprits aussi puisqu'ils possèdent les medias. Bill Gates, Mr Santé mondiale, le Messie des 7 milliards d'humains, utilise fréquemment l'expression : « remède magique », « vaccin magique ». C'est vraiment magique pour quelqu'un qui ne possède aucun diplôme. Son seul défaut, il paie pour convaincre : « La vaccination obligatoire en Afrique ? Bill Gates aurait offert à la Chambre des représentants du Nigeria 10 millions de dollars pour l'adoption rapide du projet de loi sur la vaccination obligatoire (Site ASR 07/05/2020). Cet article est repris d'un autre intitulé : « Bill Gates a offert à la Chambre des représentants un pot-de-vin de 10 millions de dollars pour l'adoption rapide du projet de loi sur les vaccins obligatoires », publié dans le Daily Post du Nigeria. Il est basé sur la déclaration du chef du parti d'opposition CUPP. Si la vaccination obligatoire est adoptée au Nigeria, le pays le plus peuplé d'Afrique (206 millions), tout le continent suivra. Pot-de-vin ou pas, les représentants nigérians se sont mis à l'œuvre. Et l'opposition contre-attaque avec logique : pourquoi une telle précipitation pour un vaccin qui n'existe pas encore, alors que les maladies, la hausse des décès, la famine, le chômage, la pénurie des masques, l'effondrement de l'économie et moult calamités comme Boko Haram sont bien présents au Nigeria. Et l'opposition de remarquer, qu'une loi pour rendre obligatoire quelque chose qui n'existe pas, cela veut tout simplement dire qu'on est dans le secret des dieux. Et comme ces divinités ont la baraka illimitée, qui s'y frotte s'y caresse. Selon le représentant du CUPP, l'info vient de sources extérieures crédibles qui l'ont interceptée... On l'a compris, les populations africaines n'ont aucune source locale à part le tam-tam du grand Manitou. La dictature africaine n'est ni obscure ni éclairée, elle est bête. Et le problème de la bêtise est la contagion. On ne sait pas comment va finir le feuilleton nigérian, gageons, que la solution viendra de l'extérieur comme la fuite de l'info. Quand la Belgique et GSK signèrent un contrat secret dans l'affaire du H1N1, plusieurs actions internes en justice furent lancées pour exiger la publication du contrat secret (Figaro 17/03/2016). Le cas est loin d'être isolé... Il faut le reconnaître, les races existent. Il y a corruption et corruption, dirait M. de La Palisse. En tout cas, malgré la censure, il suffit de taper corruption chez BigPharma et en quelques minutes, on peut écrire une encyclopédie de plusieurs tonnes. Notamment en ce qui consterne les vaccins et les médicaments louches, pour ne pas dire dangereux tel que le Tamiflu rebaptisé Remdesivir et qui sévit toujours. Quand ça sent le soufre, on change le nom du « démon ». Drôle de magie qui a besoin de graisser des pattes et d'être obligatoire pour se réaliser. En tous les cas, on se demande par quel miracle on va échapper à ce vaccin qui, selon moult sources, ne peut être ni sûr ni efficace notamment pour les Africains. Dont la santé s'est dégradée depuis que les Big Money s'y intéressent. C'est vrai que les Africains sont le seul défaut de l'Afrique. Passons. Pendant ce temps-là que font les éveilleurs, les Gilets jaunes en Occident ? Ils militent pour la médecine libre c'est-à-dire la naturelle. Ils sont en train de se mobiliser contre la vaccination obligatoire. Ils ont assez de temps puisqu'ils ne seront pas les premiers à être sacrifiés / sublimés, selon le bon ou le mauvais placebo. Il y a 2500 ans Hippocrate avait deviné que la guérison ne peut venir qu'avec la confiance. Dans Mirages de la médecine, le Pr Jean-Paul Escande écrit en 1987 : « Il faut, armé des moyens et des outils de la science, comprendre comment s'y prend la nature pour faire que rien (le placebo) donne beaucoup (l'amélioration ou la guérison) ». Apparemment, ils n'ont pas voulu comprendre. Armés de leur technologie, ils ont tel un virus malsain et maboul piraté à l'aveuglette l'essence même de la vie. Et là, pour nous, les naïfs croyants, les soumis pour l'éternité, le silence d'Allah est vraiment assourdissant pour ne pas dire désespérant.