En prévision des élections du nouveau président du CSA/ESS, la commission de candidatures a officiellement annoncé le dépôt de cinq postulants à ce poste. Il s'agit de Karim Larbaoui, Salim Chenchini, Zakaria Kherra, Bendjaballah Derradji et Kamel Lafi. Le compte à rebours a déjà commencé pour l'organisation de cette assemblée générale élective avec, en plus le jeu de coulisses et la campagne entamée par les prétendants à ce poste. Nos sources annoncent que Karim Larbaoui, un ancien dirigeant du club, qui connaît pratiquement tous les rouages du club, semble le mieux placé en raison de sa longue expérience. Son avantage est qu'il bénéficie du soutien d'une grande partie des membres de l'AG et également d'une grande partie du public des «Noir et Blanc». En revanche, Zakaria Kherra est un novice dans la gestion du club, comme nous l'a confirmé une source proche de la formation des hauts plateaux. Il a travaillé avec Fahd Halfaya avant que celui-ci n'occupe le poste de directeur général de la SSPA/Eagles Blacks. Pour sa part, Bendjaballah Derradji, l'ancien joueur des années 1980 - 1990, a travaillé dans le directoire de l'ancienne équipe dirigeante. Certains l'annoncent comme étant un proche de l'actuel président du conseil d'administration, Azzedine Arab. Quant à Kamel Lafi, il semble que la voie lui est grandement ouverte pour accaparer la présidence du CSA/ESS. Ce dernier a l'avantage d'être soutenu par Fahd Halfaya mais surtout de Serrar Abdelhakim avec lequel il a, nous a-t-on fait savoir, occupé le poste de manager général. En outre, il se dit que Kamel Lafi a eu déjà l'accord de quelques industriels pour collaborer avec lui au sein du nouveau bureau et aussi pour apporter leur contribution financière. Notre source affirme que d'anciens dirigeants ont donné leur accord pour lui prêter main-forte. En attendant, l'annonce officielle de la liste de la part de la commission de recours, les avis sont partagés, d'autant plus que certains n'ont pas hésité à s'opposer à la candidature de Larbaoui pour des raisons réglementaires. Ainsi donc, les négociations vont bon train et chacun essaye, pour faire pencher la balance de son côté, de rassembler le maximum de soutien avant les élections. En somme, l'Entente de Sétif se trouve dans une vraie impasse en raison de ce bras de fer Arab - Serrar. Ceci dit, l'ESS se retrouve confrontée à une situation de crise ou moment où les milliers de fans sétifiens attendent le parrainage d'une société étatique, ce qui pourrait porter un grand préjudice au club.