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Et la formation des auxiliaires de justice ?
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 16 - 12 - 2020

Offrir une meilleure formation aux magistrats a toujours été une question centrale pour le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Belkacem Zeghmati. Ce dernier, qui avait provoqué un tollé au sein des magistrats en relevant il y a une année, au mois de novembre 2019, devant les députés que la formation des magistrats est une question « très sensible » et « insuffisante », ajoutant que si elle n'est pas prise en charge sérieusement, « nous nous dirigerons vers l'inconnu », est revenu, hier, mardi 15 décembre, sur le sujet en insistant sur la spécialisation, l'étude des langues vivantes et la numérisation pour permettre aux futurs magistrats d'être à la hauteur des missions de la justice de demain qui ne sont plus celles de la justice d'hier. Non sans réitérer dans ce contexte sa vision quant à une profonde et globale révision de la formation dispensée aux magistrats.
Est-ce à dire qu'il va y avoir du nouveau sur ce plan à partir de cette année ? C'est très probable avec l'installation, hier, en marge de l'inauguration de l'Ecole supérieure de la magistrature à Koléa, d'un nouveau directeur de l'école, en l'occurrence M. Djadi Abdelkrim. Dans son allocution prononcée dans ce sillage, M. Zeghmati a relevé les multiples défis qui se posent au secteur, rappelant qu'il y a beaucoup de choses sur ce plan, dont la révision du Code de procédure pénale et le Code pénal. Et, il ne manquera pas de lancer en direction des futurs magistrats que « celui qui a choisi la magistrature pour devenir riche se trompe de choix de carrière, mais la société a donné une place honorable et respectable au juge qui doit être un modèle, une référence professionnelle et morale », dira-t-il. Un message fort aux magistrats pour se tenir loin de la tentation matérielle ? Mais, ne faut-il pas offrir aux magistrats toutes les commodités matérielles qui correspondent à ce statut, dont le salaire conséquent et le logement, sans trop demander ?
En vérité, la question salariale est à réviser de bout en bout, dans tous les secteurs de la vie active, pour permettre aux travailleurs de vivre dignement de leurs salaires. Il ne faut pas s'étonner d'entendre un cadre supérieur, commis de l'Etat, qui nous a confié son indignation du fait qu'on lui donne à gérer des centaines de milliards et on lui accorde en contrepartie un salaire de misère ! Tout comme on devrait prendre à sa juste valeur cette déclaration d'un avocat qui nous confiait que la corruption ne lui fait pas plus peur que l'incompétence d'un magistrat. Car, si elle souffre de l'incompétence du juge, toute décision de justice rendue, en aussi bonne conscience soit-elle, prêterait à toute équivoque.
Cela ne devrait en aucun cas froisser les consciences, car il y va ainsi de la réputation et de la crédibilité des magistrats que de suivre une bonne formation. Et, cela devrait s'appliquer pour tous autres auxiliaires de la justice, qui œuvrent pour leur part à défendre les intérêts des justiciables. Parce que des huissiers de justice, des notaires ou des avocats mal formés porteraient également atteinte à la justice par leur inaptitude à cerner leur mission. A-t-on prévu dans ce sens une révision de leur formation ? L'ouverture d'écoles régionales pour la formation des avocats, inscrite dans le code portant organisation de la profession d'avocat, attend toujours concrétisation près de sept ans après sa promulgation.


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