Treize clubs, à savoir le MCA, le CRB, l'ESS, le NAHD, le CSC, le MCO, l'OM, l'USMA, le CABBA, la JSMS, l'ASO, l'USMBA et le RCR, n'ont pas encore complété leurs dossiers relatifs à l'octroi de la licence professionnelle et la signature de contrat SSPA-cabinet d'expertise. Ils risquent, par conséquent, la défalcation de points. Ces mêmes clubs ont jusqu'à dimanche prochain pour régulariser leur situation et transmettre les documents nécessaires à la DCGF. Faute de quoi, la commission de discipline sera dans l'obligation d'appliquer l'article 107 du code disciplinaire de la FAF (amendes, déduction des points). Le moins que l'on puisse dire, c'est que la gestion de nos clubs prétendus professionnels est anormale. Sinon, comment expliquer que, depuis février dernier, date de la transmission de la DCGF du nouveau cahier de charges pour l'obtention de la licence professionnelle, rien n'a été fait au niveau des clubs ? Pourtant, la direction de contrôle de gestion des finances avait bel et bien affirmé que les clubs devaient impérativement remettre le dossier des 19 fameux documents dès le mois de juillet dernier. Or, à présent, on constate que plusieurs SSPA n'ont pas encore complété leurs dossiers, ce qui nous amène à dire que les clubs concernés n'ont pas respecté les instructions de la FAF et ce, en dépit du délai d'un mois et demi accordé au mois de novembre passé. Il fallait s'attendre à ce genre de piétinement des règlements et le non respect de la loi des présidents des SSPA qui se croient intouchables en l'absence de tout contrôle des deniers publics et de suivi des autorités compétentes. La question qui s'impose aujourd'hui est de savoir si la commission de discipline ira-t-elle au bout de ses menaces en appliquant rigoureusement la réglementation envers les clubs réfractaires. Pourtant, l'article 107 est on ne peut plus clair à propos du non-respect du dépôt des documents prévus. Les sanctions prévues pour les clubs fautifs varient de la défalcation d'un point à la rétrogradation du club en division inférieure en plus des amendes. Sur les treize clubs concernés, trois ou quatre se trouvent dans une situation vraiment inconfortable, dont le MCO où le vrai risque réside dans le fait que ce problème de documents et de bilan 2019, toujours manquants, ne soit résolu. La solution ? Il est très difficile de se prononcer, d'autant plus que l'enquête entamée par l'experte financière n'a pas encore dévoilé ses résultats, ou plutôt ses secrets comme nous l'a affirmé dernièrement Reda Abdouche, le président de la DCGF. L'étau risque de se resserrer autour du MCO, car les autres SSPA telles que celles du MCA, le CRB, l'USMA, l'ESS et le CSC disposent d'une gestion administrative et de mécanismes qui leur permettent d'éviter d'éventuelles sanctions. A un degré moindre, l'ASO Chlef semble également dans en bonne position pour résoudre ce problème relatif aux 19 documents. C'est peut- être également le cas du NAHD, la JSMS et l'OM. Reste le cas du CABBA, confronté à une crise interne, l'USMBA, minée par de grosses difficultés financières et de dettes, sans oublier le RCR, dans le flou depuis l'incarcération de son président Mohamed Hamri, même si certaines sources affirment la nomination de Sid Ahmed Saddok comme intérimaire à la tête du conseil d'administration du Rapid.