A quelques jours seulement du mois sacré de Ramadhan, le ministre de la Poste et des Télécommunications, Brahim Boumzar, a tenu à rassurer les citoyens quant à la disponibilité de liquidités au niveau de tous les centres postaux à travers le pays. Intervenant, hier dimanche, sur les ondes de la Radio nationale, le ministre de la Poste et des Télécommunications a indiqué que « toutes les dispositions sont prises pour qu'il n'y ait pas de problème de liquidités durant le Ramadhan ». Se montrant rassurant, Brahim Boumzar a également déclaré qu'«un dispositif a été mis en place pour satisfaire les besoins de nos citoyens, notamment à l'approche du mois sacré de Ramadhan», précisant que «ce problème a été définitivement réglé grâce à l'intervention du ministère des Finances qui a pris les dispositions nécessaires pour assurer la disponibilité des liquidés au niveau des postes». Concernant le débit Internet, le ministre estime que son département «travaille pour satisfaire ses clients», affirmant qu'«il y a une amélioration mais cela reste encore insuffisant», a-t-il reconnu. L'invité de la Radio a, par ailleurs, précisé que « d'ici la fin de l'année en cours, le débit internet minimum sera augmenté afin d'améliorer le service; l'objectif à court terme étant d'arriver à un débit minimum à 8 mégas pour que le citoyen puisse accéder à des services à valeur ajoutée », a-t-il promis. Brahim Boumzar a, aussi, expliqué que «l'augmentation du débit minimum est une nécessité, car il y a une consommation croissante de la bande passante dans le pays». Pour rappel, le premier argentier du pays avait indiqué le 23 mars dernier que «tout a été mis en place pour répondre à cette demande sociale, et répondre aux besoins de satisfaction de liquidités». Aymen Benabderrahmane avait expliqué qu'un comité de veille «travaille 16 heures par jour, et parfois même H24 dans les périodes de pointe, pour répondre aux différentes demandes des bureaux de poste». «Ce problème de manque de liquidités devient stressant», a reconnu le ministre, précisant qu'il y a «des mesures beaucoup plus radicales qu'on est en train de mettre en place, notamment l'injection de la liquidité, et ce, par la mise en circulation du nouveau billet de 2.000 dinars», a-t-il expliqué. «Une grande quantité d'argent sera injectée la veille du mois sacré de Ramadhan, ce qui va nous permettre de mettre fin à ce problème », a-t-il affirmé.