Mettant en garde contre une «3e vague» et de ses éventuels effets dévastateurs en Algérie, le Syndicat national algérien des pharmaciens d'officines (SNAPO) appelle à davantage de vigilance, annonce qu'il est mobilisé «à nouveau pour participer à la sensibilisation et à la lutte contre ce virus», et affirme que les pharmaciens «peuvent jouer un rôle prépondérant dans le dépistage, la vaccination, la réalisation des tests rapides et des tests antigéniques, des analyses biologiques d'urgence ou de base». Dans un communiqué rendu public, hier, le SNAPO prend acte de la réunion présidée, mardi, par Abdelmadjid Tebboune, qui «dénote des risques réels encourus pouvant entraîner, rapidement dans les prochains jours, la dégradation de la situation sanitaire dans notre pays». Le SNAPO se dit inquiet de la «constante augmentation, ces derniers jours, notamment le nombre de nouveaux cas et le nombre de décès dus à la Covid-19» et «lance un appel à l'ensemble des pharmaciens d'officine et à la population pour le respect des mesures de protection cont ce virus mortel». Face à l'existence en Algérie des variants nigérian et britannique du coronavirus, «les gestes barrières et de protection peuvent lutter de manière efficace contre une éventuelle troisième vague», affirme le communiqué. «Les pharmaciens d'officine se mobilisent à nouveau pour participer à la sensibilisation et à la lutte contre ce virus», ajoute le SNAPO, rappelant qu'ils sont «convenablement répartis sur tout le territoire national y compris dans les zones d'ombre et les endroits les plus reculés, avec plus de 11.500 officines». «Aussi, nous souhaitons que les pouvoirs publics accordent un grand intérêt au rôle que peuvent jouer les pharmaciens d'officine», notamment «dans le dépistage, la vaccination, la réalisation des tests rapides et des tests antigéniques, des analyses biologiques d'urgence ou de base, ainsi que la dispensation des autotests», affirme le SNAPO, rappelant que la «nouvelle loi sanitaire prévoit d'élargir l'activité de la pharmacie» pour assurer «des services liés à la santé». «Nous espérons ainsi voir les autorités sanitaires de notre pays, et nos décideurs, au plus haut niveau, accorder l'importance qu'il faut à la pharmacie d'officine, et exploiter les compétences et capacités des pharmaciens» pour «lutter contre la Covid-19 et les dommages d'une éventuelle troisième vague».