Amar Brahmia (président du conseil d'administration du MCA), Fahd Halfaya (DG de l'ESS), Cherif El Ouazani, nouvel entraîneur du Paradou AC, Bouchar (joueur du CRB), Ghassiri (joueur de l'USB) ont tous été auditionnés par la commission de discipline de la LFP pour diverses infractions aux règlements. Ainsi donc, le président du MCA, Amar Brahmia, a été suspendu pour deux matches fermes en raison de son comportement envers l'arbitre Ghorbal à la fin du derby MCA-USMA. Plus étonnant et grave encore, Amar Brahmia s'en est allé plaindre aux arbitres au rond central au vu et au su de tout le monde. Drôle de comportement d'un responsable censé donner l'exemple, à moins que ce dernier ait voulu par cette attitude dissimuler les insuffisances de son équipe et tromper l'opinion pour ce ratage au cours d'un derby qui revêtait une importance capitale. Pour sa part, Harrag (joueur du MCA) a écopé d'une suspension de cinq matches dont trois fermes pour son geste déplorable (crachats envers adversaire). De son côté, l'entraîneur du MCA, Nabil Neghiz, a été de nouveau mis à l'arrêt jusqu'à son audition lundi prochain. Signalés lors du match ESS-CRB, Bouchar, le joueur du Chabab, a été suspendu deux matches au même titre que le DG de l'ESS, Fahd Halfaya, en raison des incidents ayant éclaté en fin de match. Cherif El Ouazani, le coach du PAC, a pris deux matches fermes alors que Haloui (gardien de but de l'USB) s'en est sorti avec quatre matches dont un ferme au moment où Ghassiri a été suspendu pour trois matches dont deux fermes. Au vu de ce qui se trame dans un football, prétendu professionnel, la FAF est appelée à revoir le code disciplinaire et prendre des mesures draconiennes en fonction des conséquences que peuvent engendrer de tels comportements tout en essayant de trouver des solutions pour sanctionner certains arbitres, qui ne sont pas exempts de tout reproche, il faut l'avouer. Il y a aussi ce phénomène de non-respect des sanctions, puisque des présidents de club, pourtant suspendus, se baladent dans les vestiaires et mains courantes alors que les règlements sont clairs. C'est le cas du président de l'ASAM, sous le coup d'une suspension, qui a créé la confusion lors du dernier match USMBA-ASAM. Par ailleurs, certaines informations affirment que la direction du WAT accuse certains de ses joueurs d'avoir levé le pied face au RCR et qu'une plainte serait déposée auprès de qui de droit pour lever toute la lumière à ce sujet. Du côté de la JS Saoura, le président Mohamed Zerrouati accuse ouvertement Mohamed Bichari, le responsable de la commission des arbitres, pour avoir désigné Bouslimani pour le match ESS-JSS et bien d'autres déclarations qui incitent tout simplement à la violence. Certains observateurs estiment que la FAF et la LFP semblent être dépassées par les évènements et exigent l'intervention des hautes sphères de l'Etat pour mettre fin à ces mascarades, qui nuisent à l'image de marque du football algérien et avant qu'il ne soit trop tard. Est-il concevable que des présidents et autres responsables de club ainsi que des entraîneurs, censés être avant tout des éducateurs, soient impliqués dans ce genre d'affaires qui n'honorent guère leurs auteurs. En somme, les décideurs du changement de compétition, validé par les présidents des clubs, ont une grande part de responsabilité dans cette confusion, qui fait craindre le pire en cette fin de saison.