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Malgré un flux d'estivants relativement faible: La corniche renoue avec les embouteillages et les bouchons
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 25 - 07 - 2021

  Personne ne dira le contraire : la route de la corniche oranaise est saturée de part en part, depuis bien des années. Le trafic qui transite dépasse de loin les capacités de ce réseau routier binaire, composé de la route principale des tunnels et la corniche supérieure, toutes deux héritées de l'époque coloniale.
On se targue du record national en termes d'estivants mettant le cap sur la destination Oran, principalement sa côte ouest, mais on oublie, dans la foulée des chiffres, dans quelles conditions est assurée la mobilité de ce grand rush entre le pôle urbain d'Oran et le littoral. On parle peu ou jamais, en outre, des désagréments causés aux usagers (en-dehors de la catégorie des vacanciers) et les riverains ainsi que les aléas (d'ordre social et économique) générés par le fait des embouteillages sur cette voie, notamment en ce qui concerne la question des évacuations hospitalières des structures sanitaires de proximité de la daïra d'Aïn El-Turck vers les UMC des hôpitaux d'Oran (CHU et EHU), lequel phénomène enregistre des pics en été (accidents de la route, noyades, intoxications alimentaires, certains cas d'accouchement, criminalité urbaine…). Evidemment, on peut toujours compter sur le «touriste local», peu exigeant et peu regardant, du reste, sur le confort et la fluidité des déplacements (certains de chez-nous vous diront même que ce sont bouchons et les calvaires de la corniche qui en font son charme), pour maintenir intacte l'affluence sur la corniche oranaise, sans en améliorer la souplesse du trafic par de vraies solutions de décongestion. L'encombrement sur la corniche et les difficultés de circulation qui en découlent est une thématique, plutôt une problématique, qui revient chaque été. On fait le (triste) constat, sans apporter de vrais correctifs la saison suivante. Or, cette année, la situation est, sous quelque angle qu'on l'aborde, bien pire qu'avant.
TOUT L'AXE PECHERIE-SAINT ROCK SURENCOMBRé
Elle a franchi plusieurs crans. D'abord, c'est tout l'axe routier allant de la sortie d'Oran (la Pêcherie) jusqu'à l'entrée d'Aïn El-Turck (rond-point des Dauphins à Saint Rock) qui est embouteillé de bout en bout, et non pas par endroits, comme d'habitude. On ne parle plus de points noirs sur la corniche, mais plutôt d'axe routier noir, tout entier. En même temps, on ne déplore plus de bouchons par moments (ou tranche horaire, pour être précis), mais quasiment à longueur de journée. A telle enseigne que des résidents à Aïn El-Turck qui veulent rejoindre leur boulot à Oran (et vis-versa), sont inévitablement pris au piège du bouchon inextricable, quand bien même ils se lèveraient tôt. A cette continuité spatiale et temporelle des embouteillages sur la liaison routière principale de la corniche, s'ajoute, pour cet été 2021, un autre fait nouveau : l'asphyxie du trafic s'est étendue à la corniche supérieure, quoique par certaines tranches horaires, dans ce cas-là, notamment les heures de pic (le grand retour des plages, à partir de 18h pratiquement). En effet, utilisée habituellement comme itinéraire de déviation, une sorte voie d'aération et en même temps issue de secours, cette route qui serpente dans le mont de Murdjajou est elle-même à la recherche d'une voie d'aération tant elle est elle-même étouffée par le flux incommensurable qui s'y déverse. Ce parcours, qui prend départ à partir de la trémie de Coca, en bifurquant de la RN2 vers la forêt à hauteur d'El-Hassi, est un élément-clé dans le plan Delphine de la Gendarmerie nationale mis au point, entre autres, pour la régulation de la circulation en période estivale. En clair, les motards en uniforme vert, au niveau du point de contrôle à hauteur de l'intersection entre l'autoroute des Andalouses et l'échangeur dérivant vers le CW45, via le rond-point du village Fellaoucen (appelé communément «El-Qaria»), ont pour mission de canaliser le débit automobile vers la corniche supérieure pour atténuer la tension sur la corniche dite souvent «inférieure», par opposition.
L'EVITEMENT DE MERS-EL-KEBIR : UNE BOUFFEE D'AIR
Cette dérivation se fait au moyen d'une signalisation (temporaire) de direction obligatoire, pour contraindre le flux. Or, les choses sont, ces jours-ci, tellement compliquées et confuses à cet endroit que les agents de la circulation semblent avoir perdu le Nord, faisant la chose et son contraire par petits intervalles de temps. Il arrive parfois que le décor frise le chaos, au point où il devient plus pratique de laisser libre cours au débit automobile pour qu'il s'autorégule, au lieu d'essayer inutilement de le réguler. Interrogés, les usagers abonnés de la corniche qui connaissent les mieux ses maux, caprices et humeurs, ainsi que les professionnels du circuit, s'accordent à diagnostiquer trois facteurs favorisants cette congestion sans pareille auparavant. Primo : les restrictions fort contraignantes imposées par les chantiers d'installation d'un garde-corps de route, consistant en une glissière de sécurité en béton doublée d'une barrière métallique, sur le tronçon entre «For Lamoune» et «Monte Cristo (rétrécissement dangereux de la chaussée, circulation par alternance, présence de matériaux et autres déblais de construction, aller-retour d'engins…) ainsi que la réalisation d'un ouvrage d'art (échangeur en pont) à hauteur de Cité Longs-Champs, près de Sainte Clotilde, à l'entrée de Mers El-Kébir (fermeture de la voie dans le sens «Ain Turck- Oran» et l'utilisation de l'autre comme voie à double sens ce qui engendre un vrai goulot d'étranglement tout au long de ce tronçon et bien au-delà, ajouté à une multitude de désagréments du chantier». Secundo : la non-mise à jour de la corniche supérieure à l'occasion de la saison estivale (dégradation de la route par tronçons, notamment le segment longeant le tissus urbain d'El-Hassi où des nids-poules, tranchées, crevasses, dos-de-hameaux, dépotoirs de déchets inertes sur le bas-côté, entre autres, font partie du décor, ainsi que l'absence d'éclairage public). Il faut noter toutefois que la nouvelle pénétrante de Mers El-Kébir, une route sur 5 km qui serpente dans ls hauteurs surplombant le bassin versant accessible via un échangeur à hauteur de la base navale et débouchant sur le lieu-dit Aïn Khedidja à l'intersection CW44-CW-45, a eu un effet apaisant sur la destination Oran-ouest de manière générale. Cette voie de contournement de la ville en section autoroutière « 2 fois 2 voies » sur une largeur de « 2 fois 7 mètres » a en effet atténué un tant soit peu le problème, et ce de l'avis de tous.


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