Le conseil national autonome du personnel enseignant du secteur tertiaire de l'éducation (CNAPESTE) a décidé, de recourir à une grève cyclique de deux jours par semaine, à partir du 2 et 3 novembre prochain. C'est ce qui ressort du communiqué du syndicat rendu public hier, précisant que cette décision a été prise à l'issue de la session extraordinaire de son conseil national tenue le 15 et le 16 du mois en cours. Une rencontre qui a réuni les représentants du syndicat issus de 45 wilayas du pays au lycée Frantz Fanon, dans la wilaya de Boumerdès. Le CNAPESTE veut à travers cette nouvelle grève cyclique lancer, encore une fois, un appel aux autorités du pays pour une prise en charge effective d'une série de revendications du personnel de l'Education, dont certaines ne datent pas d'aujourd'hui. Le Cnapeste a lors de la session examiné avec les représentants du syndicat venant de 45 wilayas, les questions urgentes et les revendications en suspens. Le syndicat revient à la charge pour exiger le soutien au pouvoir d'achat des fonctionnaires, et ce, en revalorisant les salaires. Le règlement du dossier du logement et l'application urgente du décret présidentiel 14- 266 du 28 septembre 2014, fixant la grille indiciaire des traitements et le régime de rémunération des fonctionnaires, avec effet rétroactif. Le syndicat a également revendiqué le retour à la retraite anticipée et la médecine du travail, la revalorisation de la prime d'indemnisation du Sud et des Hauts-Plateaux, calculée jusqu'à aujourd'hui, sur la base d'un salaire de base datant de 1989. Ainsi que le paiement des arriérés de salaires et des primes non honorés jusqu'aujourd'hui. Par ailleurs, le Cnapeste a plaidé, encore une fois, pour l'allégement des horaires des enseignants et la nécessité de créer de nouveaux postes d'emploi. Et la nécessité de préserver et de défendre le droit à l'exercice syndical et l'ensemble des acquis obtenus grâce à la lutte syndicale. Le syndicat a exprimé son attachement à ses revendications concernant le secteur de l'Education et affirme poursuivre son engagement au sein de la Confédération des syndicats algériens (CSA).