Coup de tonnerre au Mouloudia d'Oran. Moez Bouakaz n'est plus l'entraineur du MCO. A la fin de la séance d'entrainement de jeudi, le DG, Cherrak Rafik, est venu signifier verbalement au désormais ex-coach des «Rouge et Blanc» sa fin de mission. Il vient d'être remplacé par le technicien tlemcénien Abdelkader Amrani. Cette décision intervient juste après la nomination de Youcef Djebari en tant que président du CA de la SSPA/MCO, et Ahmed Belhadj comme président de section Football. Mais, est-il concevable de limoger verbalement un entraineur d'un club prétendu professionnel ? Jamais, dans la mesure où ce genre de décisions est soumis à une réglementation. A propos de l'arrivée de l'entraineur Abdelkader Amrani, tout a commencé lors du derby WAT-MCO au cours duquel l'ex-DTS, Djebbour Zakaria, avait entamé les discussions avec le coach tlemcénien. Celui-ci, fidèle à ses principes, avait demandé un temps de réflexion étant donné qu'il y avait un entraineur déjà en place. Par la suite, les contacts ont repris et Amrani, après avoir trouvé un accord avec les responsables du club, a accepté l'offre avec la condition de travailler avec son propre staff technique. Notre source affirme que le salaire du nouveau coach avoisine les 250 millions de centimes. Contacté pour la fameuse résiliation du contrat, Moez Bouakaz et son staff, Mecheri Bachir et Karim Saoula ainsi que Djamel Bekadja, ont exigé la totalité de leurs dus, au moment où Baba a proposé trois mois de salaires et la prime du match gagné face au MCA. Une proposition qui a été catégoriquement refusée par l'ancien staff technique. Cela pourrait avoir des conséquences quant à la qualification du coach Amrani. Aussi, les choses se sont précipitées dans la bâtisse du MCO puisque une source proche du club nous a fait savoir que le conseil d'administration a mis fin à la mission de Djebbour Zakaria et Hadj Benacer au moment où on nous a fait savoir que Nasreddine Bessedjerari s'est vu retirer la délégation de signature mais sera maintenu comme membre du CA. Notre source affirme également qu'une subvention de trois milliards de centimes vient de renflouer les caisses du CSA, mais on croit savoir que le président du club amateur a refusé le transfert de cette subvention dans le compte de la SSPA et conditionné cette opération par un écrit du wali, surtout que l'enquête des cinq milliards de centimes poursuit son cours au niveau de la Brigade économique et des finances. A cet effet, il semble que Baba compte prendre attache avec le wali demain dimanche, pour essayer de régler ce problème relatif au transfert des trois milliards de centimes vers la SSPA. En parallèle, les rumeurs annoncent déjà l'arrivée d'une première recrue, Bellahouel, l'ex-attaquant du CSC. Voilà où en est la situation au MCO, le club-phare de l'Ouest. En tout cas, on est loin, bien loin, des années de gestion des Si Mohamed Brahim, Lahouari Chaila, Rayeh, Kacem Elimam, Hadj Ghalem Chaouch et les autres grands et sincères dirigeants qui ont largement contribué à la bonne réputation du MCO.
