La levée du huis clos sur nos stades a coïncidé avec le retour de la violence. C'est à Aïn Oussera que les premiers incidents de cette saison ont éclaté. En effet, le match CRBAO-ESBA a été interrompu vers la 84' en raison des jets de pierres de la part des supporters du club local après que leur équipe était menée au score. L'un des deux arbitres assistants a été touché à la tête par un projectile, ce qui a contraint l'arbitre directeur Milia à mettre fin aux débats. Nous ignorons la gravité de la blessure de l'arbitre assistant. Geste condamnable et regrettable du public du Chabab Aïn Oussera. Ces fauteurs de troubles sont-ils conscients des conséquences de cet acte ignoble ? Une chose est sûre, les supporters du CRBAO ont rendu un mauvais service avec les lourdes sanctions que cela peut engendrer surtout que leur équipe lutte pour son maintien. Cela commence à devenir inquiétant au moment où l'on a cru que ce phénomène est banni. La violence donne l'impression d'avoir commencé surtout vers la fin des championnats qui déterminent les objectifs des uns et des autres. C'est désolant et regrettable à la fois d'arriver jusqu'à mettre en danger la vie d'un arbitre, ce qui pourrait créer encore plus un climat de psychose et de peur. Les hauts responsables et les dirigeants de notre football sont interpellés pour frapper d'une main de fer les auteurs de ces troubles.
