Les prix des fruits et légumes flambent. Le kilo de poivron à 150 dinars, la tomate et la courgette proposées, selon le calibre et la qualité, entre 150 et 180 dinars le kilo. « Vous voyez à quel prix sont proposés la tomate ; la courgette et la pomme de terre », s'insurge une femme d'un âge avancé rencontrée au niveau du marché de Hay Bensouna de Chlef. Un autre citoyen, la quarantaine, rencontré au marché de gros dira que « non seulement les prix des fruits et légumes ont flambé ces derniers temps mais en plus on nous refile des produits qui ne répondent plus aux critères de commercialisation». Joignant la parole au geste, il nous montre un cageot de pomme de terre où à part quelques kilos qui sont comestibles le reste étant immangeable. Idem pour les choux-fleurs, carottes, ou oignons. La cherté de la vie exaspère de plus en plus les citoyens, qui se trouvent confrontés à une augmentation, pas vraiment justifiée, des prix des fruits et légumes. C'est du moins ce qu'ils ont soutenu, en se plaignant de cette réalité palpable. En effet, avec des salaires bas, comme pour la majorité des retraités, il est devenu presque impossible pour certains de s'approvisionner normalement en ces aliments. Des citoyens tournent en rond et repartent avec leurs paniers presque vides. « Un citoyen de classe moyenne ne peut plus se permettre la majorité des aliments. Le kilo de tomate est vendu à 150 DA, la pomme de terre à 120 DA et le poivron à 160 DA, le poulet à 350 dinars le kilo. On a plus quoi manger», indique femme rencontrée dans un marché. Et de solliciter l'intervention des autorités compétentes notamment à la veille du mois de ramadhan où tous les prix des produits de consommation augmentent.