Le ministère de l'Education a rendu public hier le calendrier des inscriptions aux épreuves du Baccalauréat et du Brevet d'enseignement moyen (BEM) de la session 2022-2023, qui débuteront ce lundi 21 novembre et s'étaleront jusqu'au 15 décembre. Rien de nouveau. Ces inscriptions vont ainsi s'effectuer conformément aux procédures de la session précédente. Elles se feront donc par les directeurs des établissements au profit des candidats scolarisés. Les directeurs des lycées et des CEM sont ainsi chargés de procéder aux inscriptions de leurs élèves respectifs, candidats aux examens, via la plateforme numérique du ministère. Pour ce qui est des candidats libres, ces derniers doivent s'inscrire via les sites électroniques de l'Office national des examens et concours (ONEC): https://bac.onec.dz pour le Baccalauréat et https://bem.onec.dz pour le BEM, selon la directive du ministère de l'Education. Contactée par nos soins, Fatiha Bacha, vice-présidente de l'Association nationale des parents d'élèves a affirmé que ces inscriptions sont pratiquement dans les délais, bien que la rentrée scolaire a connu du retard cette année. Elle a affirmé que les opérations d'inscription prennent beaucoup temps en raison du nombre important de candidats. En soutenant le fait qu'elles soient effectuées par les directeurs des établissements. Et de préciser qu'il s'agit de la première étape des inscriptions, en attendant la deuxième étape qui concerne le paiement des droits d'inscription où l'élève aura son reçu de paiement et finalise l'opération d'inscription. Elle dira que la deuxième étape de ces inscriptions se fera habituellement en mars ou avril. La vice-présidente de l'association des parents d'élèves ouvre une parenthèse pour déplorer qu'une fois que les élèves obtiennent le reçu de paiement et le code, la majorité d'entre eux désertent les classes en s'orientant vers les cours de soutien ou préfèrent suivre des cours en ligne. Elle exhorte la tutelle à trouver avec l'aide des experts des solutions à ce phénomène qui ne cesse de prendre de l'ampleur. Et d'affirmer que la réforme du baccalauréat est nécessaire et s'impose d'elle-même. En soulignant qu'« un baccalauréat de cinq jours n'est qu'une torture pour les élèves et leurs parents » proposant encore une fois de revenir à l'ancien système, un examen de trois jours seulement. Elle a, par ailleurs, insisté sur la nécessité de revenir à la fiche de synthèse et d'adopter un bon système d'évaluation du collège jusqu'au lycée. Afin, dit-elle, de maintenir les élèves en classe avec leurs propres enseignants et permettre un suivi du parcours scolaire étape par étape.