Sadaoui Rachid, président de l'association algérienne de solidarité avec les malades respiratoires, a appelé les services de sécurité sociale (CNAS) et les pouvoirs publics à revoir à la hausse le remboursement des médicaments et des soins pour les asthmatiques ou ceux ayant d'autres maladies respiratoires chroniques. Car, dit-il, de plus en plus de patients aujourd'hui abandonnent les soins ou sollicitent l'aide des associations, faute de moyens. Dans une déclaration au «Quotidien d'Oran», en marge de de l'inauguration d'une salle de nébulisation, au service pédiatrie du CHU Mustapha Pacha, aménagée et équipée par les laboratoires Astra Zeneca, M. Sadaoui a mis l'accent sur la nécessité de prendre en charge efficacement les malades ayant des problèmes respiratoires. Que ce soit des enfants, des adultes ou des personnes âgées. Il a précisé que les services de la CNAS procèdent au remboursement des médicaments destinés aux patients ayant des maladies respiratoires. Mais, dit-il, les médicaments sont soumis à des tarifs de référence. Il explique que ceux qui bénéficient de 80% de couverture sociale payent une différence importante du prix du médicament en pharmacie. Sans parler, dit-il, des frais des soins et actes médicaux. Il précise que le malade a le droit à un remboursement d'une consultation chez les médecins ou le spécialiste de 50 à 100 DA, alors que les honoraires fixés par les médecins sont entre 2 000 et 2 500 DA. Pour sa part, le Dr Amari Hamza, le chargé de liaison médical aux laboratoires Astra Zeneca, a affirmé que le projet «Nebroom» concerne 9 structures hospitalières dans le Centre, l'Est et l'Ouest du pays. Un projet mené en collaboration avec le ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière, visant trois structures hospitalières dans la wilaya d'Alger, et concerne d'autres structures à Annaba, Bejaia, Sétif, Batna, Oran et Bel Abbès. Il s'agit, selon notre interlocuteur, d'une rénovation des salles dédiées à la prise en charge de l'asthme chez l'enfant, avec une décoration ludique. Et ce, tout en mettant en place des appareils de nébulisation. Les initiateurs du projet comptent également lancer une campagne de sensibilisation et d'éducation thérapeutique au profit des patients et des membres de leurs familles.