Le stress hydrique risque d'affecter de manière grave la production céréalière dans la wilaya de Bouira, notamment dans la région sud. «Le rendement à l'hectare serait amoindri en quantité», annoncent les professionnels. Si la sécheresse persiste de la sorte, les prévisions optimistes des services agricoles risquent d'être faussées par la réalité du terrain. Ainsi, la détresse climatique commence à compromettre nos récoltes céréalières. La région enregistre généralement un taux considérable de précipitations de pluies pendant la saison hivernale et très souvent peu ou rien durant le printemps, période cruciale pour le développement de l'épi. Une solution pour faire face au stress hydrique est le recours à l'irrigation d'appoint, et ainsi mettre un terme à un problème qui revient à chaque campagne céréalière, soutiennent des agriculteurs. Le niveau des réserves hydriques décline vers un seuil critique, aggravé par l'absence de pluies. Pourtant, en dépit du déficit de la pluviométrie, l'itinéraire technique de la campagne labour-semailles a été respecté, d'après les céréaliculteurs, afin de s'assurer un meilleur rendement. Avec l'entame des labours en profondeur, la préparation du lit de semence, du semis en ligne, de la fertilisation des sols à l'aide des engrais, du sarclage des mauvaises herbes par des produits phytosanitaires, et de l'emploi des pesticides pour prévenir les maladies cryptogamiques telles que la rouille jaune et la rouille brune.