La récolte céréalière est en net recul. En dépit du respect de l'itinéraire technique de la dernière campagne labours-semailles qui a été bien suivie par les céréaliculteurs, pour s'assurer un meilleur rendement. En effet ces derniers, ont effectué des labours profonds, préparé le lit de semence, effectué des semis en ligne, fertilisé leurs sols en utilisant les engrais adaptés, effectué le désherbage en utilisant des produits désherbants, ainsi que des traitements phytosanitaires pour prévenir les maladies. Toutefois les surfaces emblavées ont subi la sécheresse dont les méfaits se sont répercutés par la diminution de la production de différentes variétés céréalières. Les prévisions tablant sur une production de 1.700.000 q, avec un rendement de 26,5 q/ha, a été avancée par le directeur des Services agricoles (DSA) M Rachid Morsli, alors que par le passé, le rendement était de 50 q/ha. Il est évident que le stress hydrique a, par malchance, ralenti le développement de l'épi qui lui a donné une graine inférieure à la norme qu'elle devrait avoir. Ce qui a baissé, le rendement à l'hectare en quantité mais pas en qualité, car celle-ci est bonne, selon les professionnels. Le secteur de l'Agriculture de la wilaya de Bouira, avait réservé 40.284 ha pour le blé dur, 12.581 ha pour le blé tendre, 16.301 ha pour l'orge et 1.626 ha pour l'avoine. Cette répartition nous donne une surface globale de 70.792 ha et près de 80.000 ha, de terres emblavées. Ce qui est énorme, si toutefois, la pluviométrie était abondante. Et comme le système d'irrigation d'appoint n'est pas si bien développé, notre agriculture restera toujours soumise à la bonté du climat.