L'Université d'Oran 2 Mohamed Ben Ahmed a lancé officiellement jeudi le Challenge 1275 (12 projets en 75 heures) destiné à « encourager les étudiants porteurs de projets à concrétiser leurs idées innovantes dans le cadre des diplômes master et doctorat en projets effectifs et contribuer ainsi au développement socioéconomique du pays ». Cet événement qui s'étalera sur trois jours, les 8, 9 et 10 juin en cours ne concerne pas uniquement les étudiants de cet établissement universitaire, mais il regroupe tous les étudiants porteurs de projets inscrits dans le cadre de l'arrêté ministériel 1275 dans toutes les universités et écoles supérieures d'Oran, précise Dr Ismail Amani, vice-recteur chargé des relations extérieures, de la coopération, de l'animation, de la communication et des manifestations scientifiques à l'Université d'Oran 2. Le recteur de l'Université d'Oran 2 Mohamed Ben Ahmed, le professeur Ahmed Chaalal, qui a procédé à l'ouverture officielle de la manifestation, a encouragé les étudiants porteurs de projets à poursuivre leurs efforts tout en soulignant l'importance du soutien des partenaires économiques et de leur accompagnement pour les étudiants. Au cours de cette manifestation, les étudiants ont présenté un pitch de leurs projets dans de brèves présentations, d'une durée d'une minute, mettant l'accent sur leurs idées innovantes et où ils ont bénéficié des interventions de formateurs et de partenaires économiques qui ont partagé leur expérience dans le champ avec eux. « Les ateliers de ce challenge se poursuivront durant trois jours et les meilleurs projets seront sélectionnés par un jury composé d'experts dans le domaine », ajoute la même source. L'arrêté ministériel n°1275 du 27 septembre 2022 portant sur le mécanisme « un diplôme une startup » encourage les étudiants en fin de cycle qui préparent leur master, ingéniorat ou thèse de doctorat à concrétiser leurs idées innovantes. Selon la même source, ce challenge devra favoriser la créativité, l'esprit d'entreprise et le développement de compétences clés. Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ne cesse d'insister sur le « rôle attendu de l'université comme « institution citoyenne » dans la recherche de solutions idoines aux problèmes posés dans la société et l'aide à la prise de décisions et des mesures adéquates ainsi que la création d'une valeur ajoutée à l'économie nationale ».