Le prochain stage de l'équipe nationale, prévu début du mois de septembre prochain, ne s'annonce pas sous de meilleurs auspices. En effet, certains médias rapportent que le sélectionneur national, Djamel Belmadi, a affiché sa colère en raison de l'état, jugé catastrophique, des terrains du centre de Sidi Moussa, habituel fief des Verts. A cet effet, le coach national est, semble t-il, contraint de changer le lieu du prochain regroupement pour préparer les deux matches, contre la Tanzanie, dans le cadre de la dernière journée des éliminations de la CAN 2024, et la rencontre amicale face au Sénégal, prévue à Dakar. Le patron du staff technique national a exigé aux responsables actuels de la FAF d'intervenir dans les plus brefs délais pour entamer des travaux pour la rénovation de la pelouse. La situation risque de se compliquer davantage étant donné que la Fédération algérienne de football vit une situation d'instabilité problématique depuis la démission de Djahid Zefizef. Qui a été à l'origine de la dégradation de la pelouse du centre de Sidi Moussa ? Pourquoi les responsables concernés n'ont-ils pas réagi au moment opportun ? Deux questions qui méritent bien une réponse. De nombreux observateurs exigent une enquête pour mettre toute la lumière sur cette situation troublante. En tout cas, ces critiques ont été justifiées avec des images regrettables des terrains d'entraînement du Centre Technique National (CTN) de Sidi Moussa qui ont fait le tour des réseaux sociaux. Ceci reflète bien la négligence et la mauvaise gestion de cette infrastructure à un moment où la FAF est confrontée à des difficultés financières en raison de l'accumulation des dettes contractées ici et là. Devant cette situation et l'état désastreux et dégradant des terrains de Sidi Moussa, Djamel Belmadi, après avoir exprimé sa frustration, sera obligé de modifier sa feuille de route et chercher d'autres lieux, ce qui génèrera des coûts supplémentaires. Comme un malheur ne vient jamais seul voilà que le coach national est confronté à un autre problème, celui de la disponibilité de certains joueurs, considérés comme des cadres de l'EN. Benacer en convalescence, Bentaleb toujours tributaire de la décision de la Commission médical de la Fédération française de football, Zerrouki qui se trouve dans une situation confuse, après avoir été sanctionné par son entraineur à Feyenoord Rotterdam. Alors, avec quelle liste le sélectionneur national va-t-il aborder les prochaines échéances ? Là est toute la question. C'est certain que cela n'arrange nullement les affaires du futur président de la FAF qui est, d'ores et déjà, confronté à de grands défis à relever et de nombreux dossiers à régler.