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Réalisations à toute vitesse et… à deux vitesses
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 23 - 12 - 2023

Je me suis toujours demandé et me demande encore pourquoi les immeubles et autres infrastructures devant -surtout-héberger les administrations et autres services centraux des grandes entreprises publiques «montent» très rapidement et sont réalisées bien plus parfaitement (avec même des «signes extérieurs» accrocheurs) que les infrastructures destinées à d'autres secteurs. Que ce soit des immeubles d'habitation ou des usines ou des infrastructures d'accueil ou…
Je me suis toujours demandé et me demande encore pourquoi bien des programmes de réhabilitation et modernisation (Prm) initiés par l'Etat, en faveur du secteur public -exemple dans l'hôtellerie- ont connu bien des retards énormes et des surcoûts effarants (voir, pour exemples, le dernier rapport de la Cour des Comptes 2023, portant sur certains projets inscrits alors en 2011) et sont -encore- embourbés dans des litiges multiples.
Pourquoi?
Côté argent ! Est-il disponible rapidement et en quantité suffisante permettant ainsi à nos chefs de chantier de faire face immédiatement, et sans entraves ou lourdeurs, aux conditions des fournisseurs de matériaux et /ou de prestations, qu'ils proviennent du pays ou de l'extérieur ?
Côté main-d'œuvre ! Fait-elle d'avance l'objet d'une sélection rigoureuse pour avoir à disposition les plus efficaces, les plus disponibles, les moins tire -au- flanc et les plus compétents des travailleurs ? Côté administratif ! Les gestionnaires seraient-ils bien plus introduits auprès des bureaux «décideurs» décrochant ainsi toutes les autorisations et autres permis, facilitateurs d'une réalisation rapide et sans entraves, tant auprès de la bureaucratie locale que de celle régionale ou nationale.
Côté études des projets ! Les bureaux d'études, qu'ils soient situés au niveau des entreprises ou extérieurs à l'entreprise (publics ou privés) se sentent-ils bien plus responsables ou bien plus motivés quand ils traitent directement et bien plus avec les «bons dieux» qu'avec leurs «saints» et se sentent moins concernés par des réalisations de qualité et respectueuses des délais convenables et des conditions inscrites dans les cahiers des charges originels.
Un peu de tout, de tout un peu.
Bien sûr, cela permet des inaugurations qui donnent l'image que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, mais cela ne calme nullement les récriminations populaires en attente soit d'un logement déjà payé en bonne partie depuis bien longtemps, soit d'un parking non «terminé», soit d'un chemin non encore goudronné, soit…
Bien sûr, depuis peu, on note une très nette amélioration des performances réalisées, pour la plupart suite à des interventions (et à des colères) présidentielles et à la publication des résultats ou des lacunes enregistrés, ça et là, et même à des sanctions. Ce qui est notable, mais pas normal du tout. Le normal étant le respect des engagements de départ... et avec des «comptes» rendus publiquement au terme des délais de réalisation originellement fixés ou déclarés.


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