Faut-il dormir avec la chanson d'espoir de John Lennon, ou dessiner en se réveillant sur un olivier centenaire un poème de résistance de Mahmoud Darwich ? Le monde pète les plombs et la grisaille semble l'emporter sur le bleu de l'horizon. Quelle récompense sinon la malédiction éternelle pour un bidasse lâche qui tue un enfant ? Qui viole une maman ? Qui coupe l'oxygène à un malade dans un hôpital presque en ruines à cause d'une décharge de bombes et de missiles ? Qui danse sur les cadavres de civils innocents comme s'il est sur un terrain de foot ? Où est la raison ? Où sont jetées les clauses de la Convention de Genève ? Où est l'ONU ? Où sont les droits-de-l'hommistes aux doubles standards ? Où est l'humanité tout court ? Même le Secrétaire général de l'ONU himself n'y peut rien...On est au bout du gouffre et il ne reste que nos yeux pour voir ces atrocités tourner en boucle ! Mon Dieu, la folie n'a, paraît-il, qu'un nom : guerre et un seul prénom : génocide. L'être humain, métamorphosé en monstre, devient frénétique dans son envie d'aller plus haut, en s'efforçant d'exterminer ses semblables, au nom de je ne sais quelle idéologie mortifère ! L'idéologie du carnage, des tueries en masse, de la négation de l'autre, de l'obsession de son effacement existentiel ! Nous avions à peine le temps d'oublier les Holocaustes des Nazis que voilà la planète de nouveau réveillée assiste, impuissante, à son avatar à Ghaza ! C'est décidément la continuité d'un cauchemar qui semble aujourd'hui entré dans sa phase la plus cruelle, avec l'hypocrisie des grands médias déterminés à cacher le soleil avec un tamis ! Le monde va-t-il si mal ? Oui, c'est le cas de le dire, alors que notre humanité a battu les records de toutes les vilenies !