Dans une lettre adressée au directeur de l'Urbanisme et de la Construction (DUC) de la wilaya de Mostaganem, les employés du corps technique et agents du corps commun, ont fait parvenir un préavis de grève, par lequel, ils annoncent un mouvement de protestations ce dimanche 10 avril 2011 à 8 h qui restera en vigueur jusqu'à nouvel ordre. Les protestataires entendent mener cette action dans l'espoir d'attirer l'attention de leur directeur sur leurs préoccupations, en solidarité avec leurs collègues des autres wilayas. Ainsi, la lettre dont il est question est accompagnée d'une plate-forme comprenant deux types de revendications. Les premières revendications sont adressées au ministre de l'Urbanisme et de la Construction à savoir : révision du Statut particulier des travailleurs du secteur ; révision de la revalorisation du régime indemnitaire du corps commun et technique ; révision des procédures de promotions professionnelles aux postes supérieurs ; la couverture judiciaire du fonctionnaire ; permanisation des contractuels ; amélioration des conditions de travail ; création de postes budgétaires ; réservation d'un quota de logements pour les travailleurs de la direction de l'Urbanisme et de la construction. En ce qui concerne les revendications adressées au niveau local, les travailleurs les énumèrent en sept points : le respect des agents de la part du premier responsable du secteur et des supérieurs ; le respect du diplôme de chaque cadre travailleur dans cette direction ; l'application correcte de la loi relative aux sanctions des travailleurs ; réception et écoute du personnel ayant des problèmes dans le cadre professionnel ; amélioration des conditions de travail par l'apport de matériels adéquat ; recrutement des agents pour une meilleure gestion des services ; nomination d'une manière officielle des agents habilités ou inspecteurs de l'urbanisme auprès des daïras. Notons par ailleurs qu'une copie a été transmise au wali de Mostaganem pour information. Les travailleurs se disent prêts à prolonger leur débrayage, au cas où leurs revendications ne seraient pas prises en considération, ou du moins si le dialogue ne serait pas amorcé.