Le mouvement de protestation prend de l'ampleur et se généralise à travers presque tous les secteurs publics de la ville de Tiaret au point de devenir banal. Transports, santé, enseignements, industrie (sonelgaz et usine BTK) greffiers, gardiens de prisons, universitaires du pré-emploi, étudiants et voilà que les cadres et travailleurs de l'algérienne des eaux, unité de Tiaret, entament une grève illimitée jusqu'à satisfaction de toutes leurs revendications qu'ils ont cernées en onze points. Plusieurs employés se sont rassemblés devant le siège du laboratoire sis à la sortie est de Tiaret pour demander l'augmentation des salaires pour toutes les catégories des travailleurs de l'ADE qui n'arrivent plus à supporter la cherté de la vie. En ce qui concerne la gestion administrative de l'entreprise qui prête à équivoque, les grévistes demandent une commission ministérielle pour mener une enquête. L'installation d'une section syndicale aussi figure parmi leurs revendications. Les protestataires demandent l'application de l'organigramme de l'ADE et la titularisation de tous les contractuels. La mise en place d'une commission qui participe à la prise de décisions concernant le travailleur et l'entreprise. Les contestataires demandent la perception de tous leurs droits (primes, indemnités et autres).