Couvert par la chaine de télévision « France 24 », le procès a attiré beaucoup d'associations et de partis politiques, il faudrait aussi noter la présence de Belaid Abrika, venu à la tête d'une importante délégation, étaient aussi présents le RCD, le MDS, des militants des droits de l'homme, des membres du CNCD, et des citoyens venus suivre ce procès dans une salle qui s'est avérée trop exigüe pour contenir une telle assistance. Défendu par des avocats de renoms dont maitre Bouchachi du barreau d'Alger, qui ont accepté de la défendre sans contrepartie. Ils ont axé leurs plaidoiries sur les revendications légitimes de la jeune chômeuse qui, malgré son bagage intellectuel (magister en chimie), se retrouve toujours sans emploi donc sans revenu et dans une situation sociale difficile. La jeune Dalila a essayé de créer une association pour défendre les droits des chômeurs et face au refus de lui accorder son agrément, elle a décidé de distribuer des tracts appelant à la mobilisation des jeunes pour la revendication de leurs droits, ce qui lui a valu son interpellation. Dans son réquisitoire, le représentant du parquet avait requis une amende de 2 millions de centimes, après délibération la juge a prononcé l'acquittement de la jeune chômeuse, une décision qui a été accueillie avec les youyous et les acclamations de l'assistance, Il faudrait signaler que cette jeune chômeuse de 35 ans, diplômée en physique et militante pour les droits des chômeurs, a été arrêtée par les services de sécurité et présenté auprès magistrat instructeur auprès du tribunal, la jeune Dalila a passé 24 heures en garde à vue. S'exprimant juste après son procès, elle a tenu à remercier tous ceux qui l'ont soutenu de près ou de loin, elle ne pensait pas voir autant de monde dans la salle.