Haï Bouchama est le plus ancien quartier de la ville de Frenda, à forte concentration de la population estimée à plus de 4500 âmes, subissent les conséquences fâcheuses du manque d'aménagement urbain. L'absence de toute commodité provoque des maladies et accentue la souffrance des locataires de ce quartier populeux. L'absence de l'éclairage public favorise les agressions nocturnes, les ruelles boueuses en hiver, souvent inondées par manque d'avaloires, poussiéreuses en été perturbent la vie à l'intérieur de cette cité. Ces ruelles impraticables pour les véhicules utilitaires tous genres confondus d'où l'impossibilité des évacuations sanitaires par ambulances. La lenteur des travaux de démolition du quartier dit « Formaja » qui date depuis 2004. Plusieurs familles ont été relogées dans des logements sociaux et d'autres souffrent encore dans le quartier transformé en chantier. Les habitations démolies à moitie sont devenues des refuges aux délinquants (Drogue et débauche), ce qui constitue un danger pour les habitants. Les autorités locales saisies maintes fois, font la sourde oreille et affichent une indifférence flagrante à l'adresse des citoyens anéantis par les problèmes sociaux.Les citoyens n'ont pas caché leur mécontentement pour la qualité des travaux qu'ils qualifient de bricolage et dénoncent le laxisme des responsables locaux si j'ose dire leur je-m'en-foutisme. Les habitants, dans une situation déplorable, dénoncent la mauvaise qualité des travaux exécutés dans leur quartier et demandent une enquête pour déterminer les responsabilités, dans la réalisation de la conduite d'évacuation des eaux qui a englouti les milliards de centimes, et les différents projets déclarés réalisés. Dans le domaine de la jeunesse, aucune infrastructure destinée aux jeunes n'a été réalisée dans ce quartier, ils vivent l'exclusion en 2011. Se trouvant dans le désarroi, ils ne savent plus à quelle porte frapper. Livrés à eux-mêmes, leur imprévisible réaction est à craindre