Ce citoyen n'a pu retenir ses larmes lors de la réunion provoquée par le wali avec une partie des citoyens qui ont tenu à lui parler pour lui exposer leurs cas. Comment pouvait-il ne pas pleurer lui qui est marié et père de trois enfants mais ne travaille pas et n'a aucune source de revenu ? Est-ce que nos responsables sont-ils vraiment à l'écoute de cette jeunesse et est-ce que s'alignent-ils sur la démarche du président ? Mesurent-ils le sens de la fameuse phrase : « ARFAA RASSEK YA BA ! », la ce n'est pas le cas ! Comment pouvait-il ne pas pleurer lui qui est marié et père de trois enfants mais ne travaille pas et n'a aucune ressource pour subvenir aux besoins de sa famille, son défunt frère, policier de son état, était le seul à lui venir en aide mais malheureusement, il a quitté ce bas monde depuis deux mois, le laissant seul face à son désarroi. Quand l'être humain peut-il pleurer vraiment ? Et pourquoi pleure t-il ? Pourquoi déverse t-il tant de larmes? Les causes de pleurs forment une collection très hétérogène. Chez nous les raisons sont multiples et connues de tous. Quand on perd un être cher, lors de l'évocation d'un souvenir, voir quelqu'un qu'on aime malade, dont nous n'arrivons pas à le sauver, le triste sort, mais pleurer parce qu'on se sente marginalisé, privé de ses droits de citoyen dans son propre pays, on ne peut qualifier cette situation que de ‘'drame''. Le cas présent concerne un jeune homme de la commune de Bouguirat, chômeur de son état sans travail, pris en photo à son insu, en train de pleurer. Non pas pour avoir perdu un être cher, alors quel était l'objet de son chagrin ? Le chômage. La chance ne lui a jamais souri pour accéder à un poste de travail, afin de subvenir aux besoins de sa famille. Cette scène a eu lieu lors de la visite d'inspection et de travail effectuée par le Wali de Mostaganem, M.Ouaddah Hocine à la daïra de Bouguirat. Le citoyen en question n'a pu retenir ses larmes lors de la rencontre improvisée, décidée par le chef de l'exécutif, avec une partie des citoyens. Ces derniers ont tenu à lui parler pour lui exposer leurs préoccupations. Comment pouvait-il ne pas pleurer lui qui est marié et père de trois enfants mais ne travaille pas et n'a aucune ressource de revenu, son défunt frère, policier de son état, était le seul à lui venir en aide mais malheureusement, il a quitté ce bas monde depuis deux mois, le laissant seul face à son désarroi. Est-ce que nos responsables sont-ils vraiment à l'écoute de cette jeunesse, s'alignent-ils sur la démarche du Président de la République, quand il s'adresse à tous les algériennes et algériens, en lançant le fameux « ARFAA RASSEK YA BA ! Sois fier d'être algérien, ne t'abaissera jamais». Certes il faut frapper à toutes les portes, comme il est indispensable aussi de courir pour gagner son pain et d'être à l'abri du besoin, mais faut-il encore qu'une ouïe quelque part soit à l'écoute pour apaiser les douleurs et essuyer les larmes. Des larmes versées en public, sans calcul ni arrières pensées, ne sont que des larmes de tristesse, de mélancolie et de désespoir. Le citoyen a besoin de lever sa tête, et il doit la lever tout haut, parce qu'il est Algérien, et pour ça, il n'est pas trop demandé à ce qu'un responsable vienne lui rappeler : ‘' ARFAAA RASSEK YA BA''.