M. Ahmed Ouyahia, a affirmé samedi à Alger que l'Etat consacre chaque année près de 3000 milliards de dinars aux commandes publiques, et près de 1500 milliards de dinars aux salaires et pensions. Quant à Sidi Said a appeler au dialogue pour l'intérêt des entreprises et le développement des investissements et la nécessité de revaloriser la production nationale. Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, à l'ouverture des travaux de la tripartite regroupant le gouvernement, le patronat et l'UGTA. Ouyahia, a affirmé en outre que plus de 1000 milliards de DA ont été concrétisés depuis janvier 2010 dans les investissements d'entreprises publiques et privées de secteurs divers et hors hydrocarbures.Il a également soutenu que « l'investissement se développe dans notre pays » et il en veut pour preuve les « 43 investissements totalisant 156 milliards de DA » engagés par les entreprises privées durant les 14 derniers mois au titre des seuls projets de plus de 500 millions de DA examinés par le Conseil national de l'investissement (CNI). En ce qui concerne les investissements mixtes associant des entreprises algériennes publiques ou privées et des entreprises étrangères, le chef de l'exécutif a souligné que les 14 derniers mois ont connu 120 milliards de DA d'investissement répartis sur 28 opérations. Il a ajouté, par ailleurs, que les entreprises publiques ont bénéficié durant la même période de 52 programmes pluriannuels de financements bancaires pour des investissements d'un montant total de 718 milliards de DA hors hydrocarbures. Abordant la règle des « 51/49 % », le Premier ministre a rappelé que cette mesure « veut donner une chance au capital national et à l'entreprise algérienne, chez eux, en Algérie ». Il a ajouté que cette législation « a été admise et acceptée par nos partenaires, comme en témoignent les importants projets conclus avec les partenaires économiques de l'Algérie ». Ouyahia s'engage à lutter contre la fraude fiscale Ahmed Ouyahia a ajouté qu'aucun projet d'investissement privé national de plus de 500 millions de DA, ni aucun projet d'investissement mixte n'est en attente du feu vert du Conseil national de l'investissement (CNI). Et de préciser qu'au 23 mai, « 87 dossiers de ce genre étaient en instance au niveau de l'Agence nationale de l'investissement (ANDI), car il leur manque tous une pièce, ou un élément parmi les pièces et éléments exigés par la loi ». Le passage devant le CNI des projets d'investissement national de plus de 500 millions de DA « est uniquement destiné à veiller au respect des normes légales ». Cependant, le Premier ministre a admis que des changements sont nécessaires pour améliorer le climat des investissements. « Le gouvernement affirme officiellement que le climat des affaires a besoin d'une amélioration. Pour preuve l'Algérie occupe le 136e rang parmi 183 pays selon un classement concernant le climat des affaires établi par la Banque mondiale à la demande de la Banque d'Algérie », a t il déclaré. « Le gouvernement n'a aucun complexe à vous le dire car c'est la réalité », a ajouté Ahmed Ouyahia.« Vous faites face à des obstacles dans les domaines foncier et bancaire et même pour vous raccorder au réseau électrique... ce sont des vérités », a lancé le Premier ministre aux organisations patronales. « J'ai décidé d'évoquer publiquement cette question pour vous assurer que le gouvernement ne s'est pas enfermé dans une position de vainqueur. Il y a des réalisations dans le secteur économique qui doivent être signalées comme il y a des insuffisances qu'il faudra pallier », a encore dit M. Ouyahia. Le chef de l'exécutif a réitéré, en outre, l'engagement des pouvoirs publics à lutter contre la fraude fiscale sous toutes ses formes dans le champ économique, estimant qu'il s'agit d'une « composante essentielle d'un environnement favorable à l'entreprise ». Améliorer le climat des affaires et revoir les mesures sur les investissements « Le gouvernement affirme officiellement que les climat des affaires a besoin d'une amélioration. Pour preuve l'Algérie occupe le 136e rang parmi 183 pays selon un classement concernant le climat des affaires établi par la Banque mondiale à la demande de la Banque d'Algérie », a déclaré Ahmed Ouyahia à l'ouverture des travaux de la tripartite. » Avant de préciser : « j'ai décidé d'évoquer publiquement cette question pour vous assurer que le gouvernement ne s'est pas enfermé dans une position de vainqueur. Il y a des réalisations dans le secteur économique qui doivent être signalées comme il y a des insuffisances qu'il faudra pallier ». « La règle dite 51/49 a été dans les faits acceptée par nos partenaires. D'importants projets ont été conclus et d'autre sont en voie de l'être avec des sociétés occidentales », a déclaré Ahmed Ouyahia. Elle « veut donner une chance au capital national et l'entreprise algérienne, chez eux, en Algérie ». Ouyahia n'a pas écarté la possibilité d'une révision des mesures sur l'investissement .En matière d'investissement, Ahmed Ouyahia a précisé qu'aucun « projet d'investissement privé national de plus de 500 millions de DA, ni aucun projet d'investissement mixte n'est en attente du feu vert du Conseil national de l'investissement ». Au 23 mai, « 87 dossiers de ce genre sont en instance au niveau de l'Agence nationale de l'investissement (ANDI), car il leur manque tous une pièce, ou un élément parmi les pièces et éléments exigés par la loi », a t il ajouté.. Sidi-Said fustige l'administration et la bureaucratie Le secrétaire général de l'UGTA Sidi Said a tenu lors de son allocution à appeler au dialogue pour l'intérêt des entreprises et le développement des investissements. En outre il a rappelé la nécessité de revaloriser la production nationale et cela pour booster le d'achat de l'algérien, qui s'est tellement dégradé ces dernières années. Dans son intervention le boss du plus ancien syndicat national n'a pas hésité à fustiger l'administration et les contraintes bureaucratique qui freine l'évolution de beaucoup l‘entreprises et qui constitue la principale entrave pour beaucoup de jeunes, qui ne s'en sortent plus à cause de ce mal qui ronge dit-il beaucoup de nos administrations. Enfin Sidi-Said a tenu à dire que l'UGTA ne ménagera aucun effort pour participer aux grands défis de l'heure et aider le pays à aller de l'avant, tout en saluant l'effort du résident de la république ainsi que du premier ministre pour la célérité avec laquelle a été organisée cette rencontre.