Le Premier ministre a affirmé que « l'investissement se développe dans notre pays », à la lumière des récentes mesures protectionnistes décidées par les pouvoirs publics lors de ces dernières années. Le Premier ministre a affirmé que « l'investissement se développe dans notre pays », à la lumière des récentes mesures protectionnistes décidées par les pouvoirs publics lors de ces dernières années. «Aucun projet d'investissement privé national de plus de 500 millions DA, ni aucun projet d'investissement mixte n'est en attente du feu vert du Conseil national de l'investissement (CNI) », a déclaré Ahmed Ouyahia, hier, à l'ouverture de la tripartite économique, devant les ministres des Finances, de l'Industrie, de l'Habitat, du Travail et de l'Agriculture, le SG de la Centrale syndicale, les représentants des différentes organisations patronales et ceux des sociétés de gestion des participations. Le Premier ministre a communiqué à l'occasion un bilan exhaustif des investissements dans le pays, en affirmant notamment qu'au titre des 14 derniers mois, les entreprises nationales privées, ont engagé des investissements estimés à 156 milliards DA, alors que les investissements mixtes associant des entreprises algériennes publiques ou privées à des entreprises étrangères sont évalués à 120 milliards DA en cette même période. Au total, « ce sont plus de 1.000 milliards DA qui ont été concrétisés depuis janvier 2010 dans les investissements d'entreprises publiques et privées, de secteurs divers, soit près de 14 milliards de dollars », a précisé le Premier ministre, annonçant de là même un taux de croissance hors hydrocarbures de 6% réalisé l'an dernier. Il a tenu à ce titre de faire une mise au point à l'adresse de ceux qui pensent que « les procédures mises en place par le gouvernement bloquent l'investissement », à travers notamment l'obligation légale de soumettre au CNI, tout projet national de plus de 500 millions DA ou tout autre projet mixte. Cette mesure, a-t-il expliqué, vise à « veiller au respect des normes légales », précisant au passage que « les 87 dossiers bloqués au niveau de l'Andi manquent tous d'une pièce, ou d'un élément parmi ceux exigés par la loi », invitant pour cela les patrons et le partenaire social à vérifier la situation lors des travaux de groupes de travail. Ceci dit, le Premier ministre n'a pas manqué d'avouer que le climat des affaires en Algérie reste loin de la norme, en se référant aux statistiques de la Banque mondiale qui a classé notre pays à la 136e position sur 183 pays, ce qui « exige une amélioration sérieuse », a-t-il soutenu. Tout en invitant les participants à la tripartite à formuler des propositions dans ce sens, Ahmed Ouyahia a annoncé l'ouverture d'un chantier commun relatif à l'amélioration du climat des affaires « sur la base des critères identifiés par la Banque Mondiale. Je cite délibérément cette donnée à cette séance d'ouverture de nos travaux pour souligner que le Gouvernement n'est pas emmuré dans une attitude triomphaliste : il y a des choses qui marchent sur le plan économique et nous les disons, il y a aussi des choses qui restent encore à corriger et nous le reconnaissons pour les améliorer », a reconnu le Premier ministre. «Aucun projet d'investissement privé national de plus de 500 millions DA, ni aucun projet d'investissement mixte n'est en attente du feu vert du Conseil national de l'investissement (CNI) », a déclaré Ahmed Ouyahia, hier, à l'ouverture de la tripartite économique, devant les ministres des Finances, de l'Industrie, de l'Habitat, du Travail et de l'Agriculture, le SG de la Centrale syndicale, les représentants des différentes organisations patronales et ceux des sociétés de gestion des participations. Le Premier ministre a communiqué à l'occasion un bilan exhaustif des investissements dans le pays, en affirmant notamment qu'au titre des 14 derniers mois, les entreprises nationales privées, ont engagé des investissements estimés à 156 milliards DA, alors que les investissements mixtes associant des entreprises algériennes publiques ou privées à des entreprises étrangères sont évalués à 120 milliards DA en cette même période. Au total, « ce sont plus de 1.000 milliards DA qui ont été concrétisés depuis janvier 2010 dans les investissements d'entreprises publiques et privées, de secteurs divers, soit près de 14 milliards de dollars », a précisé le Premier ministre, annonçant de là même un taux de croissance hors hydrocarbures de 6% réalisé l'an dernier. Il a tenu à ce titre de faire une mise au point à l'adresse de ceux qui pensent que « les procédures mises en place par le gouvernement bloquent l'investissement », à travers notamment l'obligation légale de soumettre au CNI, tout projet national de plus de 500 millions DA ou tout autre projet mixte. Cette mesure, a-t-il expliqué, vise à « veiller au respect des normes légales », précisant au passage que « les 87 dossiers bloqués au niveau de l'Andi manquent tous d'une pièce, ou d'un élément parmi ceux exigés par la loi », invitant pour cela les patrons et le partenaire social à vérifier la situation lors des travaux de groupes de travail. Ceci dit, le Premier ministre n'a pas manqué d'avouer que le climat des affaires en Algérie reste loin de la norme, en se référant aux statistiques de la Banque mondiale qui a classé notre pays à la 136e position sur 183 pays, ce qui « exige une amélioration sérieuse », a-t-il soutenu. Tout en invitant les participants à la tripartite à formuler des propositions dans ce sens, Ahmed Ouyahia a annoncé l'ouverture d'un chantier commun relatif à l'amélioration du climat des affaires « sur la base des critères identifiés par la Banque Mondiale. Je cite délibérément cette donnée à cette séance d'ouverture de nos travaux pour souligner que le Gouvernement n'est pas emmuré dans une attitude triomphaliste : il y a des choses qui marchent sur le plan économique et nous les disons, il y a aussi des choses qui restent encore à corriger et nous le reconnaissons pour les améliorer », a reconnu le Premier ministre.