Après la réunion qui a eu lieu samedi entre le chef du gouvernement et les différents représentants des différentes organisations patronales, le chef du gouvernement a tenu à rencontrer la presse pour rendre compte des différentes décisions qui ont été prises à l'issue de cette réunion de travail. En effet le ministre a tenu a rappeler que l'Algérie est sur le bon chemin en ce qi concerne le développement économique et que malgré les multiples contestations qui s'élèvent un peu partout en Algérie, il n'y a pas le feu en la demeure, l'état dit-i est entrain de faire le maximum pour répondre favorablement aux doléances des citoyens mais à conditions que celles-ci soient légales. Les plus grands problèmes restent ceux du logement et du travail et l'état est entrain de faire le maximum pour ca, dans une ville comme Alger, on enregistre plus de 120.000 demandes de logements, c'est énorme dit-il mais l'état ne lésine pas sur les moyens pour ce qui est du logement, il faudrait savoir que plus de 200.000 jeunes ont été insérés dans le cadre de la nouvelle politique de l'emploi alors que 15000 jeunes ont eu le OK afin de créer leurs propres entreprises dans le cadre des différents dispositifs (CNAC, ANSEJ, ANGEM…). Le premier ministre regrette seulement que certains ont toujours cette façon fataliste de voir les choses et comme on dit souvent chez nous : « Celui qui ne prendra pas ses droits maintenant, ne les prendra jamais… ». IL N'Y A AUCUN AVEU D'ECHEC… Le chef du gouvernement trouve un peu trop exagéré le fait que certains journaux ont écris que le ministre reconnait l'échec de sa propre politique car pour lui, il n'y a pas d'échecs et que le rapport émanant de la banque mondiale, et qui donne ce classement de 136ème sur 183 pays a été fait à la demande des responsables du pays, qui ont une volonté réel de changer ce qui ne marche pas et de garder ce qui marche, il ne faut surtout pas dresser un tableau noir sur la situation économique du pays. M.Ouyahia tient aussi à rappeler que l'état a une certaine stabilité contrairement à d'autres pays qui ont connus des vents de révoltes car dit-il, on a 80 quotidiens nationaux, plus de 60 syndicats et que l'Algérie a déjà payé une lourde dette. L'Algérie tient-il à rappeler, a retrouvé une certaine sérénité dans le domaine sécuritaire grâce aux efforts soutenus du président de la république, beaucoup de situations ont été gérées sans recourir à la force, même pas l'utilisation des grenades lacrymogènes. Pour terminer son intervention, il a tenu à dire que le pays ne connait aucune crise et que le parlement joue son rôle convenablement, la constitution est défendu par le peuple et les démocrates et non pas par l'armée car la, on ne pourrait parler de démocratie avant de passer au débat, qui a duré juste 1h30 alors qu'il y avait plus de 150 journalistes représentants les différents quotidiens nationaux en plus de la télévision algérienne et plusieurs médias étrangers comme « El Arabia » et « El Hora ». "L'OUVERTURE DES FRONTIERES PAS A L'ORDRE DU JOUR" Le Premier ministre Ahmed Ouyahia a estimé que l'ouverture des frontières terrestres avec le Maroc n'était "pas à l'ordre du jour", accusant Rabat de chercher à impliquer Alger dans le conflit libyen. "Ces derniers temps on observe (...) des déclarations de l'agence officielle marocaine et une agitation du lobby officiel marocain aux Etats-Unis pour vouloir impliquer l'Algérie dans l'envoi de mercenaires en Libye, dans l'envoi d'armes en Libye", a-t-il dénoncé dans une conférence de presse. "Ce genre de choses ne sont pas des facteurs qui aident à l'ouverture de la frontière, a-t-il poursuivi.En tout état de cause l'ouverture de la frontière n'est pas à l'ordre du jour". "Il n'y a rien de programmé et elle arrivera un jour, a-t-il dit. Mais pour quelle arrive elle a besoin d'un climat et le climat se concrétise par des déclarations", a encore ajouté le Premier ministre algérien. La frontière terrestre entre les deux pays a été fermée en 1994 à la suite d'un attentat islamiste à Marrakech que Rabat avait imputé aux services secrets algériens. Depuis plusieurs semaines Alger oppose "les démentis les plus clairs", selon les termes du ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci, aux accusations d'envoi de mercenaires ou d'armement en Libye pour aider Mouammar Kadhafi confronté à une rébellion dirigée par le Conseil national de transition (CNT) soutenu militairement par l'Otan depuis la mi-mars. La presse algérienne a toujours accusé les Marocains d'être derrière ces accusations. Pourtant, M. Ouyahia a souligné que les liens économiques des deux pays étaient "très importants". "Nous n'avons aucun désaccord bilatéral avec le Maroc: la preuve nos échanges commerciaux sont très importants et le Maroc se classe en première position dans les échanges commerciaux avec l'Algérie en Afrique", a-t-il dit. Ces quatre derniers mois, Rabat et Alger ont échangé des visites de ministres qui avaient laissé augurer d'un réchauffement progressif de leurs relations politiques, gelées également à cause notamment du conflit du Sahara Occidental. OUYAHIA : « L'ALGERIE EST CLASSE 136EME SUR 183 PAYS » C'est Ouyahia qui l'a dit lors du sommet de la tripartite « L'Algérie est classé 136ème sur 183 pays en ce qui concerne le climat des affaires ». Le premier ministre reconnait qu'il y a des choses qui marchent bien et d'autres qui le sont moins, le gouvernement tient-il a préciser n'est pas emmuré dans son attitude triomphaliste, et justement c'est dans ce contexte que ce sommet a été organisé, les responsables politiques tendent une main franche à toutes les entreprises qu'elles soient en difficultés ou non. Dans un autre registre, M.Ahmed Ouyahia a tenu à dire que le gouvernement ne fait obstacle à aucune entreprise et que les 87 dossiers qui sont toujours en attente, ne sont pas complet et qu'il leurs manques des pièces, comme les déclarations fiscales ou sociales, l'assiette…etc, il tient à rappeler qu'il y a une réglementation à respecter sinon n'importe qui pourrait se déclarer chef d'entreprise, l'état accorde certes des aides mais à ceux qui ont un minimum de moyens de démarrer leurs entreprises, le chef du gouvernement s'est fait comprendre normalement.