Parler de l'efficacité du secteur des transports c'est parler du développement d'une manière générale, et surtout celui des infrastructures de base. La direction du transport projette la réalisation de plusieurs projets pour lutter contre l'anarchie que connaît le secteur. Un plan de circulation figure parmi tant d'autres mesures. Les stations urbaines de transport sont saturées et dans un état déplorable, ne répondent guère aux besoins du voyageur et ne présentent nullement les mesures de sécurité nécessaires dans de partiels lieux publics. L'absence d'abris où les voyageurs puissent s'abriter. La poussière et un soleil de plomb en été, un froid de canard et la boue en hiver dus à la dégradation du bitume. La station d'Aïn Guesma est située sous une ligne de transport de la haute tension de 220.000 volts exposant les voyageurs à tous les dangers qui peuvent en découler. Celle de la route d'Alger ne suffit plus pour les stationnements de tous les véhicules et nécessite une extension. Cette situation est à l'origine de l'anarchie dans le transport des voyageurs. Les horaires et les itinéraires ne sont jamais respectés. La station de transport urbaine au centre-ville, censée résoudre beaucoup de problèmes, se trouve à découvert de crédit, d'où les travaux sont à l'arrêt depuis plus d'une année, après avoir englouti des sommes faramineuses. L'entreprise n'a pu continuer les travaux de cet ouvrage destiné à résoudre le problème de stationnement anarchique des bus en zone urbaine. Les responsables concernés semblent avoir pris acte, ils envisagent des mesures pour faire face aux lacunes constatées. Dans ce contexte, et à travers le territoire de la wilaya de Tiaret, on peut recenser plus d'un projet inachevé pour diverses raisons. Incapacité de l'entreprise réalisatrice, la subjectivité dans l'évaluation du coût du projet ou tout simplement l'opération est à découvert de crédits. Ce qui dénote la cadence et le taux de développement dans cette wilaya. Un projet datant depuis plus de 20 ans n'est pas encore prêt à l'utilisation. Tel est le cas de la piscine de Tiaret dont les travaux ont démarré dans les années 1980, et dont l'inauguration prévue à maintes reprises a été reportée plusieurs fois pour différentes raisons. L'aménagement urbain du chef-lieu wilaya se fait depuis des années, il mérite d'être refait avant même qu'il soit terminé en raison de la qualité des travaux.Pour mieux contrôler et faire respecter les horaires et l'itinéraire par les transporteurs de voyageurs, 8 stations urbaines seront réalisées incessamment à travers les grands centres urbains de la wilaya, avec trois gares routières (Tiaret, Sougueur et Ksar Chellala). Ces infrastructures permettront la mise en place des contrôleurs relevant de la direction des transports qui seront chargés de la gestion et de l'aiguillage des transports dans ces stations. L'encombrement, la circulation anarchique et les problèmes inhérents à la circulation routière pourront disparaître avec le projet du nouveau plan de la circulation de la ville de Tiaret pour lequel la direction des transports a lancé un appel d'offre pour le choix du bureau d'étude pour l'élaboration dudit plan.Pour une formation de qualité et un contrôle efficace des auto-écoles, trois circuits de permis de conduire seront réalisés (Tiaret, Sougueur et Ksar Chellala) et un centre d'examen du permis de conduire à Tiaret, selon un responsable auprès de la direction concernée.