Selon des informations de sources généralement fiables, faisant état d'un jeune adolescent qui s'est présenté au service de l'état civil de la mairie de Mostaganem, pour la transcription d'un décès concernant un fœtus qu'il portait au bras. Le jeune était muni d'un certificat de décès avec entête de l'hôpital mais ne portant aucun cachet officiel ni celui du médecin constatant le décès. Le document présenté présentait des suspicions et c'est grâce à la vigilance de la sécurité de l'APC, que le pot-aux-roses a été découvert. Le jeune a été sommé de présenter des documents règlementaires pouvant permettre la transcription du décès. Butant sur le refus catégorique des agents, le jeune en question est reparti le plus normalement sans être inquiété le moins du monde. Rappelons que dans ces cas précis, les services médicaux ne remettent pas le fœtus à qui de droit sans qu'il y est d'abord une transcription à l'état civil suivie du permis d'inhumer. La question qui se pose : comment ce jeune a pu amener avec lui le fœtus avant qu'i n'y est toute forme de démarche ou de procédure administrative. Aussi, il a lieu de souligner que deux embryons humains dans un sachet en plastique ont été découverts dernièrement dans une poubelle à proximité de l'université de Kharrouba, selon une autre source qui affirme les avoir découverts dans une poubelle. Existe-t-il une relation entre le fœtus porté par le jeune avant-hier à la mairie et les deux autres, rien pour le moment n'est venu étayer cette possibilité. A partir de ces trois découvertes de ces trois fœtus, il serait aisé de supposer l'existence d'un réseau d'avortements clandestins à Mostaganem, qui assurerait d'une manière ou d'une autre ces opérations moyennant finance. Pour le moment aucune enquête n'a été ouverte en ce sens, du fait que les faits n'auraient pas été encore établis, mais des indices probants démontrent quelque part que des investigations seraient toutes indiquées pour mettre à jour ce trafic, et identifier les auteurs. Par ailleurs, il y a lieu de rappeler qu'un réseau spécialisé dans l'avortement clandestin a été démantelé par les services compétents, il de cela 12 jours à peine. Les mis en cause au nombre de sept personnes ont été inculpés pour constitution d'association de malfaiteurs et d'avortement et placés en détention préventive. Les faits tels que nous les avions rapportés dans une de nos précédentes éditions, remontent au mois de mai dernier lorsque les services de la gendarmerie nationale de Mostaganem ont reçu une communication téléphonique faisant état de la présence d'un réseau composé de sept personnes spécialisé dans les avortements à bord d'un véhicule sur la RN11. Ledit véhicule avait été intercepté au niveau du point de contrôle routier dressé à Ouréah. L'enquête a révélé que l'avortement a été effectué par une femme sage-femme résidant à Oran pour la somme de 35.000 DA.