Située pourtant dans une zone touristique et faisant partie du territoire d'une importante commune, en l'occurrence Mazagran ; Ouréah cette cité en expansion rapide subit les pires frustrations au quotidien. Nous citerons entre autres, la rareté du transport, aucune ligne n'y est réservée ce qui rend les habitants tributaires des bus et taxis qui empruntent « la route d'Oran » et qui par hasard ont une ou deux places de libre à bord. Cette même route est pour les habitants de cette localité, une route de la mort. Elle a fauché une vingtaine de personnes avant que les autorités locales ne décident de mettre un barrage fixe de la gendarmerie en attendant la réalisation d'une trémie. Les fréquentes coupures d'électricité endommagent souvent l'électroménager ce qui justifie la colère des habitants qui expriment leur mal vie à laquelle s'ajoutent les déboires de l'absence de toutes les commodités de la vie, tels la non alimentation de la localité en gaz de ville, l'inexistence de certains commerces (boucherie, boulangerie etc…) et d'un centre de santé équipé. Heureusement pour Ouréah, une pharmacienne, native et résidente de cette même localité vient de s'y installer, honorant ainsi les femmes de Ouréah, et sauvant la face d'une cité qui survit en quête d'une vie meilleure.