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L'armée de libération nationale 1954-1956
Publié dans Réflexion le 27 - 06 - 2011

L'origine de l'ALN remonte à l'Organisation Spéciale (O.S) laquelle avait œuvré à la constitution des premières cellules militaires armées au sein des militants du MTLD.
Elle avait ainsi ouvert la voie à la mobilisation, qu'elle avait néanmoins soumise à certaines conditions. Elle s'était dotée d'un état major et d'une organisation militaire se présentant comme suit: le demi-groupe, le groupe, le bataillon ainsi que de nombreuses sections : la section des explosifs, la section signalisation et la section chargée des caches.L'Organisation avait par ailleurs élaboré un programme d'entraînement militaire comprenant 12 leçons dont 50 copies furent imprimées et distribuées exclusivement aux chefs. Les entraînements étaient principalement axés sur les aspects théorique et pratique, notamment l'usage des explosifs et des armes, la tactique de la guérilla et l'art de l'embuscade et des incursions.Malgré les poursuites et des pressions exercées sur ses membres ainsi que les procès qui leur furent intentés, l'Organisation avait réussi à jeter les bases, esquisser et clarifier les conceptions pour la mise en place d'une institution militaire qui constituera le cadre militaire pour la lutte de libération. C'est ainsi que naquit l'Armée de Libération Nationale sur laquelle s'appuiera le Front de Libération Nationale pour libérer le pays de la domination coloniale et restaurer l'Etat algérien. L'un des problèmes les plus importants auxquels fut confrontée l'ALN fut celui des voies et moyens de se procurer les armes, d'autant plus que les autorités coloniales avaient commencé à concentrer leurs forces et mettre en oeuvre un important dispositif de guerre pour réprimer les régions entrées en révolte.Mais l'ALN réussit à régler le problème d'armement en récupérant les armes au cours des batailles ou en se les procurant de l'extérieur par voie terrestre ou maritime.
La stratégie militaire de l'ALN
Dans sa confrontation avec l'armée française, l'ALN avait adopté la stratégie de la guérilla basée sur l'effet de surprise et la connaissance du terrain
Cette stratégie a réussi à lui assurer de nombreux succès militaires, du fait que l'exécution de telles opérations ne nécessitait pas la mobilisation de grands moyens mais faisait appel à des groupes réduits dotés d'un armement léger. D'autre part, avec l'effet de surprise, le résultat était quasiment assuré puisque, dans la plupart des cas, les embuscades tendues par l'ALN atteignaient les objectifs visés.Les attaques constituaient l'une des méthodes privilégiées par l'ALN, l'objectif étant d'affecter le moral des soldats français et démontrer l'existence effective de la Révolution et l'adhésion populaire qui l'accompagnait.L'ALN a adopté la méthode de la guérilla tout au long de la guerre de libération sans entrer dans un affrontement militaire classique avec l'armée française, sauf en cas de nécessité, et ceci trouve sa justification dans le déséquilibre du rapport de forces entre les deux armées en présence.La méthode de la guérilla a eu entre autres conséquences, la mise à rude épreuve de l'ennemi, la dispersion de ses forces et la destruction de ses installations économiques et vitales.
Les différentes phases d'évolution de l'ALN :
Première phase : 1954-1956
Au cours de cette phase, l'ALN ne représentait encore qu'un groupe réduit sous-équipé. La veille du 1er novembre, le nombre des moudjahidine s'élevait à 1200, armés d'environ 400 pièces entre fusils de chasse et pistolets hérités pour la plupart de la deuxième guerre mondiale. Cette armée était répartie sur les cinq régions arrêtées au cours de la réunion du 23 octobre 1954. Au cours de cette phase, l'ALN était composée des premiers contingents de moussabiline (volontaires civils), des fedayin (combattants armés), ainsi que des personnes faisant l'objet de poursuites par les autorités coloniales. Des conditions et critères avaient été arrêtés pour l'adhésion et l'enrôlement dans les rangs de l'ALN. La première formation arrêtée pour les unités de l'ALN était la suivante : La faction (zoumra) : 05 moudjahid, Commandée par un soldat de 1ère classe. La Section (fawj) : 11-13 Moudjahid, Commandée par un caporal et deux adjoints avec grade de soldat de 1ère classe. La Compagnie (fassila) : 35-45 moudjahidin.03 sections, Commandée par 06 soldats avec grade de soldat de 1ère classe et 03 autres avec grade de caporal. A la tête de la compagnie, il est désigné un caporal-chef, assisté d'un secrétaire. Le Bataillon (katiba) : 105-110 moudjahidin, Commandé par un adjudant et deux adjoints dont l'un est militaire et l'autre politique. La Division (qism) : Constituée de plusieurs bataillons. La Zone (mintaqa) : Constituée de plusieurs divisions.
La stratégie militaire de l'ALN
Dans sa confrontation avec l'armée française, l'ALN avait adopté la stratégie de la guérilla basée sur l'effet de surprise et la connaissance du terrain
Cette stratégie a réussi à lui assurer de nombreux succès militaires, du fait que l'exécution de telles opérations ne nécessitait pas la mobilisation de grands moyens mais faisait appel à des groupes réduits dotés d'un armement léger. D'autre part, avec l'effet de surprise, le résultat était quasiment assuré puisque, dans la plupart des cas, les embuscades tendues par l'ALN atteignaient les objectifs visés.Les attaques constituaient l'une des méthodes privilégiées par l'ALN, l'objectif étant d'affecter le moral des soldats français et démontrer l'existence effective de la Révolution et l'adhésion populaire qui l'accompagnait.L'ALN a adopté la méthode de la guérilla tout au long de la guerre de libération sans entrer dans un affrontement militaire classique avec l'armée française, sauf en cas de nécessité, et ceci trouve sa justification dans le déséquilibre du rapport de forces entre les deux armées en présence.La méthode de la guérilla a eu entre autres conséquences, la mise à rude épreuve de l'ennemi, la dispersion de ses forces et la destruction de ses installations économiques et vitales.
Les différentes phases d'évolution de l'ALN
- L'organisation militaire de l'armée obéissait au système des sections (fawdj ; pl. afwadj) ; Cette forme d'organisation était dictée par la nécessité de la présence et la répartition de l'ALN à travers tout le territoire national.Les premiers dirigeants avaient réussi à mettre en place les bases organisationnelles et structurelles de l'Armée de Libération et à tracer un programme pour l'action militaire, visant à assurer la continuité de la Révolution ainsi que la globalisation et la généralisation de l'action militaire, la coordination entre l'action politique et militaire ainsi que la dotation de l'armée en armement.
Outre le fait que la Révolution a d'abord compté sur elle-même, elle intensifia la fabrication des bombes artisanales et la collecte de toutes les munitions et armes possibles auprès des citoyens ainsi que la récupération des armes de l'ennemi au cours des batailles.La Révolution a ainsi réussi à réaliser de nombreuses victoires militaires et atténuer les retombées de l'offensive militaire française intensive, basée sur les opérations de ratissage, l'utilisation de toutes sortes de matériels de guerre et d'armes prohibées.
Les attaques du 20 août 1955, dirigées par le martyr Zighoud Youcef, donnèrent une preuve éclatante de la détermination de l'Armée de Libération et du soutien du peuple à ses actions. A suivre


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