La salle de réunion de l'hôpital « Ahmed Medeghri » d'Ain-Temouchent a abrité, au cours de la semaine dernière, une assemblée générale ayant regroupé une cinquantaine de femmes travailleuses et cadres syndicales adhérentes à l'Union Générale des travailleurs Algériens (UGTA), relevant des différents secteurs administratif et socio-économique. Cette assemblée générale a été présidée par M. Benaouda Mohamed, secrétaire général de l'union de wilaya de l'UGTA d'Ain-Temouchent, en présence de M. Bensaada Boucif, membre du bureau de l'union de wilaya UGTA, chargé de l'organique et des affaires administratives, et des représentants de la presse radiophonique et écrite. Le secrétaire général de l'union de wilaya UGTA a intervenu pour informer l'assistance que cette initiative rentre dans le cadre du programme d'action de l'UGTA, qui ne fait aucune discrimination entre l'homme et la femme, et leurs droits moraux et matériaux, en conformité aux lois de la république et du règlement intérieur de l'UGTA. Il a fait état que ce nouveau comité des femmes, premier du genre, renforce la défense des droits de la femme travailleuse aussi bien dans les secteurs publics que privés contre toute atteinte à sa dignité et à son honneur, c'est-à-dire contre tout harcèlement sous toutes ses formes. Ensuite, il a été désigné et installé officiellement le comité composé de quinze femmes travailleuses syndicalistes, à sa tête madame Abdelali Oum El-Kheir, fonctionnaire au niveau de l'établissement hospitalier « Ahmed Medeghri » d'Ain-Temouchent. Selon les informations recueillies, 15 plaintes d'harcèlement sexuel ont été déposées auprès de la juridiction compétente, durant le premier semestre de l'année en cours, et que même des plaintes d'harcèlement moral, de brimades au mépris des lois et des règlements au détriment des femmes travailleuses ont été déposées au niveau de l'inspection du travail, et que même des femmes travailleuses se trouvent les « proies » de quelques mauvais responsables des institutions publiques et certains gérants de société privées qui exercent à l'encontre de ces femmes innocentes des pressions, néanmoins celles-ci hésitent de déposer plainte, faute de quoi elles perdent leur emploi à titre indicatif et illégal.