Au cours de la semaine écoulée, les éléments de la brigade polyvalente des douanes d'Aïn El Sefra, wilaya de Naâma, ont saisi à 20 km de la frontière marocaine 214 kilogrammes de kif traité. La drogue était transportée et répartie sur cinq baudets, et dans ce genre de trafic, les mulets, ânes et autres sont utilisés, pour le transport de la drogue. Ces animaux sont apprivoisés au fait qu'on les attend souvent de l'autre côté de la frontière. Ce procédé est utilisé, pour éviter de se faire arrêter dans le cas ou les bêtes sont interceptées par les services de douanes ou autres services de sécurité. Selon notre source, la valeur de la marchandise prohibée est de près de 11 milliards de centimes. Dans ce même contexte, les gardes-frontières de la Gendarmerie Nationale de Tlemcen, on saisi cette même semaine 114 kilogrammes de kif traité, alors que les autres services de la gendarmerie nationale et ceux des douanes ont réussi à récupérer un peu plus de 400 kilogrammes de kif traité en provenance de la frontière marocaine, destinés à la revente dans plusieurs régions du pays. En effet, le kif traité était transportée à dos de deux bêtes de somme, abandonnées par des narcotrafiquants, selon la cellule de communication du Commandement de la Gendarmerie nationale. Par ailleurs les gardes-frontières de la Gendarmerie Nationale de Maghnia, relevant du Groupement de Tlemcen ont découvert 58 kilogrammes de kif traité et une motocyclette, abandonnées par un contrebandier. Dans ce même temps on apprend qu'à l'Est du pays, agissant sur renseignements, les gendarmes de la section de recherches de M'Sila, de la brigade locale et de la section de sécurité et d'intervention du groupement ont interpellé six dealers à bord de trois véhicules légers, en possession de 2 kilogrammes de kif traité. Les saisies de quantités importantes de kif traité, dans la zone frontalière avec le Maroc, sont assez révélatrices de par la propagation du phénomène et nous mette face à une réalité incontournable. Ces dernières décennies, le niveau de consommation de drogues, pas seulement du cannabis, est suffisamment important, pour que tout le monde se mobilise, du fait que c'est un danger pour la jeunesse et pour toute la société. Pour éradiquer ce fléau, il est important de sensibiliser les jeunes et les mettre en garde contre le risque que peut engendrer la drogue, et en abuser serait plus que dangereux. Il est vrai que lutter contre la drogue et ses effets pervers est difficile, il est clair aussi, que pour les services de sécurité, les douanes et autres, enquêter sur les trafics de drogue demandent beaucoup de temps parce qu'il faut faire des recoupements et le nombre de personnes mises en cause de nos jours montre qu'il faut effectivement des moyens spécifiques pour lutter contre ces trafics, qui brassent des milliards à l'échelle nationale est mondiale. L'enjeu est tel qu'actuellement, ces moyens ne sont pas tout à fait au niveau duquel ils devraient être, notamment pour lutter contre les dealers qui écument les quartiers dits sensibles et qui sont fournis régulièrement et ce à travers le territoire national. La consommation de la drogue, durant le mois sacré de Ramadhan enregistre une progression vertigineuse comparativement aux autres mois de l'année et les trafiquants et les revendeurs qui se fournissent auprès des réseaux de trafiquants implantés un peu partout en Algérie, en connexion avec de puissants groupes dont la spécialité est d'introduire la drogue, on là une occasion de s'enrichir sur la misère et le malheur des gens, distillant ainsi ce poison dans les milieux des jeunes et dans les quartiers les plus défavorisés.