LLes grandes chaleurs de ce début du mois d'août coïncidant avec le ramadan, font que les esprits s'échauffent et la violence prend différents visages. C'est la lutte pour la survie pour la majeure partie de la population qui part en guerre contre la misère et la mal vie. Le commerce informel qui prolifère dans tous les quartiers où les trottoirs sont squattés dans une totale anarchie ont engendré une nouvelle forme de violence, celle de la création de gangs qui font leur propre lois et défendent les espaces conquis, les tribunaux correctionnels qui traitent à longueur de journées des affaires d'agressions suivies de vols avec violence, les résultats révélés par les opérations de contrôle de la qualité des produits de large consommation montrant les pires agissements pour un gain facile aux détriments de vies humaines. Le pire des exemples est celui vécu à Oran où de la viande avariée a été lavée à l'eau de l'aval pour être écoulée à moindre prix. Ailleurs dans les quartiers populaires et aux abords des marchés, la misère est extériorisée à coups de couteaux, voire de sabre entre vendeurs informels et autres, pickpockets. D'autres pervers que même le mois sacré ne dissuadent pas vont jusqu'à attenter à la pudeur d'enfants en bas âge Des agressions multiformes sont enregistrées chaque jour que Dieu fait, même si ils se limitent aux agressions verbales. Le soir devant nos écrans de télévisions ; c'est encore une autre forme de violence qui nous agresse et qui nous mets mal dans notre peau. Des massacres en directs perpétrés par des musulmans sur d'autres musulmans aidés parfois dans leur besogne par des non musulmans qui s'appelleraient l'Otan ou autres. Ce bilan dramatique qu'on a tendance à justifié en incriminant le jeûne ; a d'autres origines qu'il faut aller chercher du côté du pouvoir d'achat des gens car les citoyens qui mènent une vie confortable n'iront jamais se confronter au diable pour survivre. Le ramadan,- mois de la piété, de solidarité et du pardon- a peut- être accentué les luttes de ces gens pour un bout de pain mais le problème de développement de toute cette haine est plus profond. Il mérite l'attention des pouvoirs publics qui doivent se pencher sérieusement sur les causes de ces différentes facettes de la violence qui ronge nos villes et villages et qui menace même les plus prudents.