« Quelques 1 090 435 emplois ont été créés durant le 1er semestre de 2011, indique un bilan des services du Premier Ministre ».Le génie algérien, qui évolue favorablement dans d'autres parties du monde, est capable de trouver des solutions au chômage. Il s'agit pourtant de faire un constat sans complaisance pour pouvoir se corriger positivement. APS du lundi: « quelques 1 090 435 emplois ont été créés durant le 1er semestre de 2011, indique un bilan des services du Premier ministre ». selon une information rapportée par l'APS, le lundi 8 août 2011.Pour le gouvernement, la création d'emplois est ventilée ainsi : dans le cadre du dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP) 489.955 emplois ont été crées, soit 45% du total annoncé. Si l'on inclut la fonction publique avec 41 215 emplois créés, nous obtenons un taux qui approche 50% (exactement 48,73%). Selon le gouvernement, nous avons eu dans les entreprises du pays – inclues les entreprises publiques-, un recrutement de 61.831 personnes ; et si l'on prend uniquement Sonatrach et Sonelgaz 22.183 employés (alors que leurs filiales sont déjà en sureffectifs) ; 34.196 personnes dans l'agriculture et la création de 24.612 postes via les investissements financés par les banques (hors ANSEJ et hors agriculture).Pour l'ONS et le Ministre du travail, le taux de chômage s'établirait à 10,2 % fin 2010, soit une baisse de 1,1 % par rapport à 2008, contre 15 % en 2007. Ainsi en 2010, 1,072 million de personnes sont touchées par le chômage, sur une population active estimée à 10,5 millions de personnes, la population active occupée étant de 9,4 millions de personnes. Cela signifie, en supposant une demande additionnelle de 200.000 emplois durant le premier semestre 2011 (la demande est en principe de 400.000 par an avec une sous-estimation de la demande féminine), que nous avons 1.272.000, moins 1.090.435, soit un total de 181.565 chômeurs au 30 juin 2011 ! Ainsi, en l'Algérie, le taux de chômage serait d'environ 1,65%, si l'on suppose que la population active est d'environ 1,1 million à la même période. Contre plus de 20% en Espagne, une moyenne européenne et américaine de plus de 9% et plus de 10% pour certains pays émergents dynamiques. Donc, il n'y a pratiquement plus de chômeurs en Algérie, devenant ainsi le pays miracle le plus développé du monde ! Pourquoi alors toutes ces tensions sociales dans toutes les régions du pays ? Il est absolument nécessaire que nos responsables visitent les wilayas d'Algérie pour vérifier leurs données, car qui n'a pas dans sa famille une ou plusieurs personnes au chômage, y compris des diplômés. Le génie algérien, qui évolue favorablement dans d'autres parties du monde, est capable de trouver des solutions au chômage. Il s'agit pourtant de faire un constat sans complaisance pour pouvoir se corriger positivement. L'Algérie est une économie totalement rentière, n'ayant pas encore préparé l'après hydrocarbures alors que sa population passera dans 25/30 ans, de 36 millions à 50 millions et cela sans hydrocarbures.