Depuis le début du mois sacré du Ramadhan, mois de la pitié, de la miséricorde et de la paix chez les musulmans, le CHU DE la ville d'Oran a enregistré sept crimes à l'arme blanche. Les services des urgences chirurgicales, ont aussi reçu depuis le début du mois d'août, plus de 200 cas graves et qui ont été sauvés grâce aux interventions médicales, certains ont même été sauvés d'une mort certaine, et ce après avoir reçu des coups, de sabre, de hache, de hachette, de bouchia, de cran d'arrêt et surtout par des armes nautiques, tel que le fusil à harpon. Au cours de la semaine dernière à Ain Beida, un homme âgé de 41 ans, a été agressé par un jeune criminel à coup de sabre pour le délester de son portable, la victime a été admise aux urgences et gardée en observation. A la Senia, un jeune de 17 ans, a été aussi victime d'une agression à l'arme blanche, et recevra plusieurs coups dans divers endroits de son corps, admis à l'hôpital il sera gardé en observation. Toujours dans la journée du lundi dernier S.L, un jeune de 18 ans, habitant à Gambetta a reçu plusieurs coups de bouchia au niveau de la cuisse par un groupe de jeunes criminels, et ce dans le but de le délester de tout ce qu'il portait sur lui, la victime gravement touchée a été admise au bloc opératoire, et gardée à ce jour. Plusieurs autres cas non enregistrés par les urgences et non connus par la police et la gendarmerie, ne sont pas signalés, du fait qu'il s'agit de règlement de comptes entre bandes criminels et délinquantes. Ces derniers, emploient des méthodes terroristes et figurent parfois parmi eux des chefs et commanditaires, selon notre source d'information, se serait des anciens terroristes repentis et des sympathisants. La situation, en elle-même demande un nouveau plan d'action anti banditisme et criminalité, et l'intervention des députés du parlement, pour trouver le meilleur moyen pour combattre ce phénomène qui gangrène la jeunesse. En effet, il y a lieu de constater que la population commence déjà à s'armer par tous les moyens, certains sont même à la quête d'armes à feu, au dernières nouvelles le prix du fusil à Harpon à atteint en fin semaine, 60 000 dinars. La réalité, sur le terrain à encore une fois démontré la faiblesse des deux corps (Sécurité et justice). D'une part l'absence d'effectif de police dans tous les quartiers d'Oran pendant les 24 heures, et la sécurité laisse à désirer, c'est ce qui fait que la criminalité est en perpétuelle augmentation. Ce qui est aberrant, c'est que même en matière de déposition, l'on fait courir les victimes et selon ce qui a été rapporté par certains, on leur demande, de chercher leur agresseur et de le signaler à la police, même si des précisions physionomiques sont données à l'enregistreur de la plainte. Du côté de la justice, les citoyens jugent les peines infligées insuffisantes.