Depuis le début du mois de ramadhan, le phénomène des agressions semble prendre beaucoup plus d'ampleur de jour comme de nuit et à cause duquel beaucoup de citoyens n'osent plus s'aventurer en dehors de leurs quartiers et même de leurs maisons, notamment là où la sécurité n'est pas garantie. La situation est malheureusement encouragée par la défaillance du système d'éclairage public. En effet, le problème de défaillance de l'éclairage public a réellement provoqué le courroux chez de nombreux citoyens du fait qu'après les quartiers qui se trouvent plongés dans l'obscurité depuis des jours, voilà c'est au tour du centre-ville même qui est totalement dans le noir. Cette situation est d'autant plus déplorable lorsqu'on considère tous les efforts qui ont été déployés pour redonner à la ville de Mostaganem le visage digne d'un chef-lieu de wilaya et surtout durant ce mois de piété. Cette fâcheuse situation a fini par créer un climat d'insécurité à l'exemple de la place du 1er novembre 54, Rampart, la rue Abdellaoui Abed, le centre-ville etc… Des branchements illicites au niveau de la place du 1er novembre, mitoyenne à la mosquée Badr, par ces commerçants de l'informel d'après des sources, la fraude connait des proportions inquiétantes, quelques commerçants vont même jusqu' à brancher sur les fils de haute tension électrique se trouvant sur les poteaux qui alimentent l'éclairage public et le constat est visible au vu et au su de tout le monde. Bon nombre de citoyens s'interrogent sur les vraies raisons de la baisse de la couverture en éclairage public au niveau de la ville notamment en ce mois sacré, les familles ayant l'habitude de se déplacer le soir. La défectibilité de l'éclairage dans certains quartiers et notamment du centre-ville a rendu les promenades nocturnes plus risquées et moins agréables. S'agit-il d'un problème d'indisponibilité de lampes ou bien est-ce l'incapacité des responsables de ce secteur de bien assurer cette prestation publique ? Dans tous les cas, des citoyens mécontents particulièrement après le constat fait durant ces derniers jours de ramadhan, voient en la dotation de certains lieux chic en éclairage au moment où d'autres lieux sont complètement dépourvus d'éclairage, une discrimination et un mépris total envers les quartiers défavorisés.