Un grave incendie s'est déclenché, dans la soirée d'avant-hier, vers les coups de minuit, dans le magasin d'un complexe touristique situé dans la plage des Andalouses, relevant de la commune d'El Ançor, près de la Daïra d'Aïn El Turck, apprend-on de sources officielles. Il s'agit d'un incendie qui a ravagé deux locaux du magasin principal, sachant que ce dernier est constitué de quatre locaux en tout. En effet, les agents en service cette nuit là, ont senti une bizarre odeur de fumée, quand ils ont commencé à chercher le complexe coin par coin, chambre par chambre et étage par étage, avant qu'ils ne s'aperçoivent que les flammes étaient entrain de ravager le magasin. Aussitôt alertés, les sapeurs pompiers se sont dépêchés sur les lieux du sinistre, et ont entamé leur lutte acharnée contre les flammes, qui commencait à se propager dans le complexe. Mais fort heureusement pour le propriétaire, les hommes du génie sont arrivés à neutraliser le feu en quelques minutes. Bilan de cet incendie 02 petits frigos, 021 hauts parleurs, un téléviseur, des matelas et des draps ont été totalement incendiés. Une enquête a été ouverte par les services de gendarmerie nationale de la brigade d'El Ançor pour déterminer les circonstances exactes qui ont causé ce feu. Par ailleurs, et selon une source officielle relevant de la gendarmerie nationale, l'hypothèse d'un incendie criminel ou volontaire n'est pas à exclure, sachant que, selon notre même interlocuteur, durant cette période de fin d'année, les propriétaires des établissements touristiques, entreprises de production ou autres sociétés, qui commencent à déclarer faillite, causent des incendies volontaires afin qu'ils soient remboursés à 100% par leurs assureurs et éviter de perdre de l'argent. Cela nous fait rappeler une certaine histoire qui a eu lieu au mois de novembre 2007, quand les flammes ont totalement ravagé le dépôt de stockage de l'entreprise de production du matériel électronique et électroménager KIOWA. A nos jours, la vérité n'a pas été révélée, et le dossier a été clôs, et le grand bénéficiaire de ce drame est bel et bien « Monsieur KIOWA ».